Algérie

Louisa Hanoune dénonce le « colonialisme » en Afrique et au Moyen-Orient




La pluie et les vents violents qui se sont abattus sur Alger, le 8 mars, n?ont pas empêché les femmes de se rendre nombreuses à la Maison du peuple, siège de l?UGTA. A l?affiche, un meeting international en solidarité avec les femmes palestiniennes et pour les droits des femmes travailleuses algériennes. Coorganisée par le Parti des travailleurs et la commission de la femme travailleuse de l?UGTA, la manifestation a vu la participation de femmes syndicalistes françaises et espagnoles ainsi que la représentante algérienne du Comité international des syndicats arabes (CISA). Mais c?est manifestement Louisa Hanoune qui semblait être la plus attendue dans l?immense salle Abdelhak Benhamouda. La dernière à prendre la parole, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a entamé son discours sous d?interminables ovations. « Un colonialisme d?un genre nouveau est en passe de s?installer en Afrique et au Moyen-Orient et dont les premières victimes sont de toute évidence les travailleurs », a-t-elle déclaré. Louisa Hanoune, comme celles qui l?ont précédée au pupitre, a dénoncé aussi les conditions « catastrophiques » des travailleurs palestiniens qui vivent dans les territoires annexés en 1948. Et de souligner l?« exclusion » dont ces travailleurs et surtout les travailleuses sont victimes. Dans ce chapitre, elle a évoqué le plan Wisconsin, un plan « esclavagiste » appliqué par le passé aux Etats-Unis pour la main-d??uvre noire. « Il vise à exclure des milliers de chômeurs de leur droit aux allocations en les plaçant sur n?importe quel poste de travail. A Nazareth, il affecte en majorité les femmes palestiniennes. En 2002, elles représentaient plus de 15% de la population féminine en âge de travailler dans l?Etat d?Israël, mais n?occupaient que 5% des emplois féminins. Elles constituent la partie la plus exploitée et opprimée des travailleurs victimes du plan Wisconsin », a indiqué Louisa Hanoune.

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