Algérie

Lors de la visite du président français à Constantine



Bouteflika, Sarko et? le CO2 On serait bien curieux de connaître le montant de la facture? environnementale après la visite très médiatisée du président français Nicolas Sarkozy, surtout si l?on sait que la loi Grenelle, initiée par ce même Sarkozy, et adoptée récemment à l?Hexagone, recommande une économie d?énergie pour minimiser l?émission de CO2 dans la nature. La délégation française qui est arrivée en Algérie, forte de plus de 150 hommes d?affaires et autant d?invités personnels de Sarkozy, n?a sûrement pas débarqué à Alger dans des pirogues. Il a fallu pour transporter tout ce beau monde trois Airbus et un jet Falcone qui ont lâché à souhait du CO2 entre Paris et la capitale algérienne. Et ce n?est pas fini. La délégation algérienne qui s?est déplacée à Constantine, avec ministres et président, est arrivée à l?aéroport Boudiaf dans huit Grumann. Mais pour accueillir toutes ces personnalités, quelque six ou huit, on n?est pas sûr du chiffre, gros porteurs Iliouchine et autres Hercule ont aussi atterri à Constantine afin de débarquer des membres de la sécurité, Haras El Djoumhouri et bien sûr les Mercedes de la présidence. A cela, il faut rajouter l?avion qui a ramené Nicolas Sarkozy à l?antique Cirta. Vous prenez le tout et vous multipliez par deux, puisque après l?aller il y a fatalement le retour. Sans oublier les hélicoptères qui ont quadrillé avec efficacité l?espace aérien constantinois pendant 48 heures et les dizaines de voitures des corps constitués et les bus qui ont ramené des troupes et du « renfort » pour l?applaudimètre, des quatre coins du pays. Donc, si pour la facture financière on peut avoir quelques indices, pour celle de l?environnement, Sarkozy aurait dû ramener dans ses bagages Nicolas Hulot qui aurait été fort utile, au lieu de proposer le déplacement à Enrico Macias qui a encore une fois, mis les pieds joints dans le plat !
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