Algérie

Limogé après la défaite des Républicains


Rumsfeld fait ses adieux à l’Irak Le secrétaire américain à la Défense sortant Donald Rumsfeld, qui sera remplacé à la tête du Pentagone par Robert Gates le 18 décembre prochain, a effectué ce week-end, une visite surprise en Irak pour faire ses adieux aux troupes américaines. «Au cours des six dernières années, j’ai eu l’opportunité et le privilège de servir la plus grande armée existant sur terre», a souligné M. Rumsfeld, âgé de 74 ans, dans un discours prononcé devant plus de 1.200 soldats et Marines sur la base aérienne Al-Assad, dans la province d’Anbar, bastion de la guérilla sunnite. «Je quitte mes fonctions conscient que la vraie force de l’armée des Etats-Unis n’est pas à Washington (...) Nous ressentons la grande urgence de protéger les Américains contre un nouveau 11-Septembre voire plusieurs. En même temps, nous devons faire preuve de patience pour voir cette tâche menée à son terme. Les conséquences d’un échec seraient inacceptables», a ajouté Rumsfeld, répétant que «l’ennemi doit être défait». Il est, notamment, tenu pour responsable de la politique menée par l’administration Bush en Irak. Au moins 2.930 militaires américains sont morts en Irak depuis le début des hostilités en mars 2003, la plupart à Baghdad, dans sa région et dans les villes de Falloujah et de Ramadi. A Baghdad, l’armée américaine n’a pas souhaité confirmer la venue dimanche du chef sortant du Pentagone. Ce déplacement est le 15e en Irak pour Donald Rumsfeld depuis le début de la guerre. Vendredi, à dix jours de son départ du département de la Défense, Rumsfeld avait fait ses adieux au Pentagone et défendu son bilan désastreux en Afghanistan et en Irak. Il avait confié que les révélations sur le scandale d’Abou Ghraïb resteraient son plus mauvais souvenir. Rumsfeld accablé La commission coprésidée par l’ancien secrétaire d’Etat républicain James Baker et l’ex-représentant démocrate Lee Hamilton suggère notamment d’établir un dialogue direct avec l’Iran et la Syrie, acteurs régionaux incontournables, et de retirer les forces combattantes américaines d’ici début 2008, la mission des Etats-Unis se transformant en soutien et en formation aux unités irakiennes. Le rapport s’en prend par ailleurs directement à Donald Rumsfeld, observant que le traditionnel partenariat entre dirigeants militaires et civils «s’est effiloché» sous son action. Il est ainsi demandé à Robert Gates de faire «tout son possible» pour encourager cette collaboration au sein de son administration. Pas d’Australiens avec les Irakiens L’Australie n’intégrera pas de soldats aux forces de sécurité irakiennes dans le cadre d’un plan de retrait d’Irak des troupes de la coalition, a déclaré le Premier ministre John Howard. John Howard, fidèle allié du président George W. Bush, dont le pays a envoyé quelque 2.000 soldats en Irak pour soutenir les forces américaines et britanniques, a indiqué que la contribution australienne n’irait pas dans la voie recommandée par le rapport Baker-Hamilton. «Etant donné la taille de notre force (...) ce n’est pas une chose réaliste, et nous n’avons pas de propositions pour augmenter l’ampleur de notre engagement actuellement», a expliqué le Premier ministre australien.


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