Algérie

Ligue des champions arabe L'USMA sur de bons rails, des choses à revoir pour l'ESS



Des deux représentants algériens engagés en Ligue des champions arabe, ilest bien évident que c'est l'USMA qui a réalisé lameilleure affaire, en s'imposant sans coup férir face au WA Casablanca, unegrosse cylindrée du football maghrébin, alors que l'ESSa déçu tout le monde en se faisant accrocher, à domicile, par le club syrien d'El-Majd, un inconnu et nouveau venu dans cette compétition.S'agissant d'une formule de poules, on peut affirmer que les gars de Soustara ont réalisé une excellente opération. Leur mériten'est pas mince, dans la mesure où tout le monde était convaincu que le club duprésident Allik était en crise à la suite de sesrécents revers en championnat et de la démission de son entraîneur Amrani. Eh bien, et contre toute attente, l'USMA a réussi à prendre le meilleur sur une excellenteformation casablancaise où les bons joueurs sont légion. D'ailleurs, lesMarocains ont démontré leur habileté technique et tactique en première périodeet, sans la sûreté affichée par le gardien Zemmamouche,le score aurait été tout autre. On peut dire, après coup, que c'est vraiment lecoaching de Aksouh (toujoursconsidéré, à tort, comme un simple adjoint), qui a fait pencher la balance ducôté algérien. Avec les rentrées de Bourahli et Doucouré, l'USMA a présenté untout autre visage et ce, en dépit du fait que c'est le WAC qui a ouvert lescore. En effet, c'est le «renard des surfaces» qui, nullement perturbé parl'affaire disciplinaire au centre de laquelle il se trouve, est à l'origine dela victoire. D'abord, en égalisant après quelques minutes seulement, ce qui aévité à toute son équipe d'être envahie par le doute. Ensuite, en donnant uncaviar à Doucouré. Cette seconde réalisation étaitdes plus méritée au regard de la domination exercée par les usmistesqui ont retrouvé leur jeu constamment orienté vers l'attaque. On peut affirmerque cette victoire est venue à un bon moment, après les récentes déconvenues enchampionnat.En revanche, l'ESS a déçu, car on pensaitobjectivement que le tenant de la Coupe arabe allait «dérouler» face à un adversaire inconnu etsans palmarès. Or, le public de Sétif a découvert un adversaire coriace qui afait front avec bonheur, se permettant même le luxe de mener au score. Il estvrai que les attaquants Ziaya et Touilont gâché de nombreuses occasions. Leur seule «circonstance atténuante», si onpeut dire, c'est d'avoir trouvé sur leur chemin un gardien syrien, Samer Siad, enétat de grâce.Cependant, cela n'excuse pas les ratés des deux attaquants de pointe deSétif. Il est encore heureux que leur camarade Djediatait réussi à égaliser, évitant ainsi à son club une véritable humiliation. Car,on n'oubliera pas que l'ES Sétif est tout de même le tenant de ce trophéedorénavant très prisé par tous les clubs participants en raison de sesretombées financières. L'entraîneur de l'Entente NoureddineSaâdi a évidemment tenté de dédramatiser la situation,tout en affirmant que ce résultat n'aura aucune incidence sur le moral de sesjoueurs. Il n'empêche que les points perdus ne se rattrapent jamais, et que l'ESS est tenue de réaliser des exploits à l'extérieur - cedont elle est capable d'ailleurs - et d'être de nouveau intraitable sur sesterres. C'est la condition sine qua non pour que «l'aigle noir» défende son«bien» dans les meilleures conditions de réussite.
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