Algérie

Libération d'un des fondateurs d'Ennahda


Libération d'un des fondateurs d'Ennahda
La levée de la résidence surveillée en France de Salah Karkar devrait être le premier geste des autorités françaises à l'égard du parti islamiste Ennahda, arrivé en tête des premières élections libres de Tunisie depuis la chute du dictateur Zine El-Abidine Ben Ali en janvier 2011.
L'Institut tunisien des relations internationales (ITRI) révèle qu'après 18 ans de surveillance, le fondateur et ex-dirigeant d'Ennahda, Salah Karkar, vient de bénéficier de la levée de deux arrêtés datant d'octobre 1993, en vertu desquels il était assigné à résidence par l'Etat français. En exil depuis près de 24 ans, le militant islamiste considéré comme radical sous l'autorité du ministre de l'Intérieur français de l'époque, Charles Pasqua, avait entamé une grève de la faim le 8 octobre 1996. Régulièrement, Salah Karkar déclarait ignorer les faits reprochés. «Salah Karkar (...) apporte un soutien actif à un mouvement terroriste présent en France et dans d'autres pays européens. En raison de l'ensemble de son comportement, l'expulsion de cet étranger constitue une nécessité impérieuse pour la Sûreté de l'Etat et la sécurité publique», avait alors déclaré Charles Pasqua. Salah Karkar, 63 ans, né à Bonheur dans le Sud tunisien, était l'une des figures emblématiques du Mouvement de la tendance islamique (MTI) créé en 1981 et devenu Ennahda en 1989. Son action, sévèrement réprimée sous la présidence du «père de l'indépendance», Habib Bourguiba, lui avait valu d'être condamné par contumace en 1987 à la peine capitale.


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