Algérie

Les travailleurs en grève illimitée Leader meuble de Taboukert



Les travailleurs en grève illimitée                                    Leader meuble de Taboukert
Depuis une semaine, les centaines de travailleurs de l'entreprise Leader meuble de Taboukert observent une grève illimitée. Le débrayage est enclenché sous l'égide des membres de la section syndicale locale de l'Union générale des travailleurs algériens qui sont en conflit avec le secrétaire général du même syndicat. Par cette action, les employés entendent «dénoncer des pratiques illégales des cadres dirigeants de cette entreprise et des cadres de la section syndicale, exerçant un pouvoir hégémoniques sur les travailleurs et en toute catégorie». Les travailleurs affiliés à l'UGTA dénoncent «l'injustice en matière de rémunération». Les concernés citent à titre d'exemple le salaire des chefs de service qui ont augmenté de 50% depuis le 1er janvier 2009 alors que les deux catégories socioprofessionnelles, en l'occurrence l'exécution et la maîtrise, sont exclues de cette revalorisation salariale. Les concernés ajoutent qu'il y a «exploitation» des travailleurs qui occupent des postes depuis plus de cinq ans mais qui ne sont pas rémunérés en conséquence du travail accompli et de la nomenclature ainsi que de l'organigramme de l'unité. «Les moyens de sécurité font défaut avec notamment l'absence de protection individuelle : masque, gants, lunettes...)», ajoute-t-on. Les travailleurs expliquent qu'on ne leur a pas remis de chaussures de sécurité depuis 1995. Ils dénoncent, en outre, la non-remise du cadeau du 1er Mai, le retard dans le paiement des salaires qui dépasse les 35 jours, la non- application du règlement sur l'ensemble des travailleurs avec «un favoritisme au grand jour (retards, bons de sortie, sanctions arbitraires...)», la ségrégation dans l'octroi des prêts sociaux malgré la contribution des travailleurs à hauteur de 2% de leurs salaires et l'absence de transparence dans les voyages organisés à l'étranger. Dans une lettre adressée au directeur général, les travailleurs déplorent l'installation, jugée illégale, d'un directeur technique de production en qualité de président du comité de participation et en même temps secrétaire général du syndicat depuis plus de dix-huit ans. «Ceci est une entorse à la loi», jugent les concernés. Les employés de Leader meuble Taboukert revendiquent ainsi la révision des salaires et le paiement et la régularisation des ouvriers en fonction du poste occupé, le respect de la voie hiérarchique et du règlement intérieur pour tous les ouvriers sans exception. Il est aussi demandé le respect strict de la date du versement des salaires des travailleurs et ce, à chaque fin de mois ou au plus tard le 5 du mois qui suit. Enfin, il est exigé la levée de forte pression exercée sur les ouvriers contractuels par la direction technique.
Depuis une semaine, les centaines de travailleurs de l'entreprise Leader meuble de Taboukert observent une grève illimitée. Le débrayage est enclenché sous l'égide des membres de la section syndicale locale de l'Union générale des travailleurs algériens qui sont en conflit avec le secrétaire général du même syndicat. Par cette action, les employés entendent «dénoncer des pratiques illégales des cadres dirigeants de cette entreprise et des cadres de la section syndicale, exerçant un pouvoir hégémoniques sur les travailleurs et en toute catégorie». Les travailleurs affiliés à l'UGTA dénoncent «l'injustice en matière de rémunération». Les concernés citent à titre d'exemple le salaire des chefs de service qui ont augmenté de 50% depuis le 1er janvier 2009 alors que les deux catégories socioprofessionnelles, en l'occurrence l'exécution et la maîtrise, sont exclues de cette revalorisation salariale. Les concernés ajoutent qu'il y a «exploitation» des travailleurs qui occupent des postes depuis plus de cinq ans mais qui ne sont pas rémunérés en conséquence du travail accompli et de la nomenclature ainsi que de l'organigramme de l'unité. «Les moyens de sécurité font défaut avec notamment l'absence de protection individuelle : masque, gants, lunettes...)», ajoute-t-on. Les travailleurs expliquent qu'on ne leur a pas remis de chaussures de sécurité depuis 1995. Ils dénoncent, en outre, la non-remise du cadeau du 1er Mai, le retard dans le paiement des salaires qui dépasse les 35 jours, la non- application du règlement sur l'ensemble des travailleurs avec «un favoritisme au grand jour (retards, bons de sortie, sanctions arbitraires...)», la ségrégation dans l'octroi des prêts sociaux malgré la contribution des travailleurs à hauteur de 2% de leurs salaires et l'absence de transparence dans les voyages organisés à l'étranger. Dans une lettre adressée au directeur général, les travailleurs déplorent l'installation, jugée illégale, d'un directeur technique de production en qualité de président du comité de participation et en même temps secrétaire général du syndicat depuis plus de dix-huit ans. «Ceci est une entorse à la loi», jugent les concernés. Les employés de Leader meuble Taboukert revendiquent ainsi la révision des salaires et le paiement et la régularisation des ouvriers en fonction du poste occupé, le respect de la voie hiérarchique et du règlement intérieur pour tous les ouvriers sans exception. Il est aussi demandé le respect strict de la date du versement des salaires des travailleurs et ce, à chaque fin de mois ou au plus tard le 5 du mois qui suit. Enfin, il est exigé la levée de forte pression exercée sur les ouvriers contractuels par la direction technique.
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