Algérie

Les travailleurs du parc zoologique protestent Ils revendiquent une hausse des salaires et l'amélioration des conditions de travail


Les travailleurs du parc zoologique protestent                                    Ils revendiquent une hausse des salaires et l'amélioration des conditions de travail
Les travailleurs du parc zoologique de Ben Aknoun poursuivent leur action de protestation, entamée jeudi dernier, en observant chaque jour un arrêt de travail de trois heures. Le personnel de cet établissement public à caractère commercial (Epic), placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, revendique l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail.
«Nous avons demandé une augmentation de 3000 DA depuis plusieurs années mais le directeur général de la structure a refusé en raison de la situation déficitaire du parc», nous ont expliqué les travailleurs. Les protestataires dénoncent l'état de dégradation progressive et continue de cet établissement qu'ils imputent à «l'absence de volonté de la part des responsables actuels qui ne fournissent aucun effort pour améliorer la situation et le rendement de l'établissement», ont-il souligné.
Ils affirment que le chiffre d'affaires de cet établissement, estimé à 14 milliards de centimes en 2007, se dégrade d'une année à l'autre après une stabilité enregistrée. «Ce recul fatal a commencé en 2007, lors du recrutement des cadres dirigeants retraités qui ne font pas d'effort pour améliorer la gestion de cette structure et son rendement financier.
Cet établissement continue de fonctionner avec les mêmes équipements et les infrastructures mis en place lors de son inauguration en 1982. Rien n'a changé à l'intérieur de ce parc qui a permis à des milliers d'Algériens de passer de bons moments de loisirs et de détente», regrettent-ils. Pour eux, la structure est menacée de fermeture définitive si des mesures urgentes ne sont pas prises afin de sauver ce parc. Les travailleurs affirment qu'ils exercent dans des conditions lamentables et avec des matériaux usés.
«Nous n'avons pas des tenue de travail ni de matériel adéquat pour accomplir notre travail correctement. Il y a un manque flagrant en matière de sécurité et d'hygiène d'autant que la commission chargée de ce chapitre n'a toujours pas été installée», disent-ils. Les travailleurs ont organisé ce mouvement de protestation de façon spontanée en décidant de se démarquer de leur section syndicale affilié à l'UGTA. Ils sont en phase de constituer un nouveau syndicat autonome.


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