Algérie

Les sciences contemporaines et les secrets divins


Les sciences contemporaines et les secrets divins «Il a les clefs des choses cachées; lui seul les connaît; il sait ce qui est sur terre et au fond des mers; il ne tombe pas une feuille qu’il n’en ait connaissance; il n’y a pas un seul grain dans les ténèbres de la terre, un brin vert ou desséché qui ne soit inscrit dans le livre évident.» (Les Troupeaux VI, 59) Une polémique a toujours opposé les partisans des sciences modernes aux défenseurs de la doctrine islamique qui veillent jalousement à conserver la pureté de notre religion. Cette polémique continue à avoir cours aujourd’hui entre ces deux partis au sujet de nombreuses questions qui par le passé appartenaient au domaine de l’inconnu, parce que voilées alors à la perception de l’être humain; néanmoins, les sciences contemporaines, semble-t-il, ont aujourd’hui levé le voile sur ces mystères devant l’homme moderne. En effet, comment peut-on concilier entre nos croyances qui constituent des certitudes affirmées par le Livre de Dieu le Très Haut et cette réalité scientifique qui nous interpelle. J’estime que le Coran contient un verset qui met un terme à cette polémique et apaise ce vacarme pour enfin instaurer une paix entre la science véritable et la foi inébranlable transmise par les prophètes et les messagers de Dieu et qui était déjà établie dans l’éternité. En effet, il est dit dans ce verset:«Il a les clefs des choses cachées; Lui seul les connaît; Il sait ce qui est sur terre et au fond des mers; Il ne tombe pas une feuille qu’il n’en ait connaissance; Il n’y a pas un seul grain dans les ténèbres de la terre, un brin vert ou desséché qui ne soit inscrit dans le Livre évident.» (Les Troupeaux VI, 59) Lorsque nous en méditons le début, nous nous trouvons face à deux énoncés qui, tous deux, limitent la possession des clefs du mystère divin au Tout Puissant. Ainsi, le premier énoncé confirme cette vérité en permutant le «thème» et «le prédicat»: c’est là un moyen stylistique arabe qui exprime la restriction. [A lui sont les clefs des choses cachées]; en d’autres termes il est le seul à les posséder. Le deuxième énoncé, lui, explique, confirme et établit les termes du premier énoncé [n’en a connaissance que Lui]. Ici, il importe de savoir que l’anaphore «en» reprend les clefs et non les choses cachées; autrement, seul Dieu a connaissance de ces clefs. C’est là une signification profonde qu’on devrait sérieusement appréhender afin de comprendre comment science et foi s’unissent depuis l’éternité et ne se détachent en fait jamais l’une de l’autre à travers le temps. Qu’entendons-nous par ailleurs par [les clefs] de l’inconnu. Sans rappeler toutes les significations sémantiques du mot, il est certain que ce terme renvoie aux secrets et mystères de cet inconnu, en d’autres termes aux lois premières qui gouvernent les phénomènes prévus. Quelle activité cachée fait donc mouvoir l’agglomérat atmosphérique d’un lieu donné à un autre? Certes, nous apercevons cet amas nuageux, mais quelles lois en fait en gouvernent la formation, la désintégration et le passage à travers une région déterminée? Dans le même ordre d’idées, nous sommes en mesure d’analyser les indices chromosomiques qui nous font prévoir que tel nouveau-né sera de sexe masculin, mais d’où viennent les rapports interactifs des indications chromosomiques et le résultat auquel nous aboutissons? Nous prévoyons, ou plutôt nous savons avec certitude, que tel remède guérit ou que tel poison tue, mais quelle est l’origine cachée de leurs causes et de leurs effets? C’est là pensons-nous, la signification que Dieu voudrait qu’on retienne par les [clefs] de l’inconnu. A suivre... Cheikh Mohamed Saïd El Bouti



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)