Les règles élémentaires souvent non respectées

Que n'a-t-on pas dit et écrit sur l'hygiène ' Des torrents d'encre ont coulé pour dénoncer l'incivisme des uns et crier haro sur ces citoyens qui jettent leurs ordures à même le sol. Dans les cités, seuls les chiens et les chats trouvent leur compte, devenant les rois des décharges à ciel ouvert. Le constat est toujours le même. Et, plus grave, cela ne semble déranger personne. Tout le monde s'accommode d'une telle dégradation de l'environnement immédiat ou des lieux publics. On se contente de parler, de faire un tour d'horizon des décisions qu'il faut prendre, des campagnes de sensibilisation pour un environnement propre... et puis plus rien. Rien ne semble pouvoir améliorer la situation et changer les mentalités. Dans la capitale, le nouveau wali a, pourtant, mis le paquet, dès son arrivée, il y a une année à peu près. Des bacs flambant neufs sur roulettes sont mis à la disposition des communes. On a procédé au recrutement de nouveaux agents de nettoiement et Extranet a été mise sur pied pour seconder Netcom. Pourtant, si on constate une amélioration dans le ramassage des ordures dans certains quartiers, l'hygiène publique laisse encore à désirer dans les espaces publics, notamment les restaurants et les cafés. Faut-il s'attaquer à ce mal à la racine en créant un corps de police spécialisé dans la traque impitoyable aux contrevenants ' Peut-être, diront les uns, impossible diront les autres. La salubrité relève, en fait, de notre comportement, de notre culture et de notre foi.