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Les prix s'envolent !



Cette hausse de la mercuriale, évaluée à plus de 20%, s'explique, selon le vice-président de l'Association nationale de mandataires, par les habitudes frénétiques des consommateurs à l'approche du mois sacré.La frénésie des citoyens à la veille du mois de Ramadhan a eu un impact direct sur la l'évolution de la mercuriale. La ruée des ménages vers les marchés et autres espaces commerciaux pour constituer des stocks chez eux a provoqué une flambée des prix à quelques heures du début du mois sacré. La "fièvre acheteuse" qui s'est emparée des consommateurs a engendré une baisse de l'offre, dépassée par une forte demande, ayant eu pour conséquence, une hausse subite des prix sur les marchés des fruits et légumes et des produits alimentaires.
L'on s'attend néanmoins, avouent les mandataires, à ce que les tarifs pratiqués connaissent une baisse vers la fin de la première semaine du mois de jeûne.
Ils appuient leurs dires sur les récoltes issues de la plasticulture du littoral qui inonderont le marché. C'est le cas de la tomate affichée hier au marché des Eucalyptus entre 100 et 110 DA le kilogramme. Avec les arrivages des régions de Cherchell, de Mouzaïa, de Hameur El-Aïn... ce légume était proposé il y a quelques jours à environ 80 DA. La carotte qui était cédée à 35 DA, est vendue actuellement entre 40 et 50 DA. La pomme de terre est commercialisée à 25 DA au marché des Eucalyptus.
L'ail ne dépasse pas les 40 DA. L'oignon se situe entre 50 et 55 DA. L'oignon vert est à 15 DA. La salade est proposée de 44 DA à 55 DA. Le poivron que les ménages achetaient à 85 DA dépasse partout les 100 DA. Le concombre est entre 50 et 60 DA. Cette hausse de la mercuriale évaluée à plus de 20%, s'explique, selon M. Kamel, vice-président de l'Association nationale de mandataires, par les habitudes frénétiques à l'approche du mois sacré.
Cependant, le mandataire rassure qu'un retour à la normale voire une baisse des prix pouvant atteindre 50%, sera enregistrée sur le marché quelques jours après l'entame du mois sacré. Pour les fruits, les hausses sont également notables. Le prix de la pastèque est de 70 DA /kg, le melon ou "cantaloup" est vendu à 90 DA /kg.
Le kilogramme de nèfles est à pas mois de 150 DA. Le citron est cédé entre 120 et 200 DA. La pomme d'importation est affichée à... 1 200 DA/kg ! Par ailleurs, M. Kamel évoque un sérieux problème qui lie les grossistes et les détaillants. Il s'agit selon lui, des marchés parallèles qui pullulent autour des quatre principaux marchés de gros de fruits et légumes de la capitale, à savoir El-Khemis, Attatba, Boufarik, Rovigo et les Eucalyptus. Seul ce dernier, indique ce mandataire, applique l'instruction du ministère de tutelle liée au bulletin d'achat. Les autres marchés ne portent pas leurs différentes transactions sur le bulletin d'achat exigé par les Directions du commerce. Les grossistes de ces marchés vendent leur marchandise aux détaillants sans ce document. Ce qui rend la tâche des contrôleurs plus difficile.
En d'autres termes, en l'absence de cette pièce de traçabilité, l'agent ne peut vérifier le prix d'achat de la marchandise ni la marge bénéficiaire que le détaillant s'est fixée. D'où la différence des prix entre les deux intervenants atteignant parfois 200%. En ce qui concerne les produits alimentaires, le sac de blé dur de 25 kg est vendu à 925 DA chez le grossiste et à 1 000 DA chez le détaillant. La viande bovine locale est proposée à 1 150 DA le kg chez le grossiste et à 1 300 DA chez le détaillant.
La viande bovine congelée est à 850 DA en gros et à 1 000 DA au détail. La viande ovine locale est à 1 300 DA en gros et à 1 480 DA au détail. La viande fraîche importée est de 950 DA/kg chez le grossiste et de 1 100 DA au détail. Le poulet est à 280 DA en gros et à 320 DA au détail. La farine est de 55 DA en gros et 70 DA au détail.
Le jus non gazeux est entre 78 DA et 90 DA (grossistes et détaillants). Les boissons gazeuses sont entre 60 et 70 DA. L'huile alimentaire de 5 litres est de 570 DA et 600 DA. Les pois chiches sont à 360 DA chez le détaillant soit 30 DA plus chers que chez le grossiste. Les pâtes alimentaires sont entre 90 et 100 DA, le concentré de tomates coûte entre 190 et 220 DA.
B. K.
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