Algérie

Les paramédicaux en grève de trois jours LEURS REVENDICATIONS NE SONT TOUJOURS PAS SATISFAITES


Les paramédicaux en grève de trois jours                                    LEURS REVENDICATIONS NE SONT TOUJOURS PAS SATISFAITES
Les paramédicaux des 48 wilayas ont décidé d'unifier leur action
De nombreux hôpitaux et centres de santé seront paralysés pendant trois jours.
Les paramédicaux ont entamé hier une grève de trois jours à l'échelle nationale dans l'espoir de faire entendre leurs revendications De nombreux hôpitaux et centres de santé seront paralysés pendant trois jours.. Un appel à la grève est lancé par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) le six décembre dernier.
Les paramédicaux des 48 wilayas ont décidé de déposer un préavis de grève à partir d'hier. Le Syndicat ne compte pas abandonner la protestation de sitôt. Il fait état d'un ras-le-bol et d'une effervescence générale au niveau de la base. Le SAP proteste contre la non-application des dispositions statutaires régissant le corps paramédical (intégration des infirmiers brevetés). Les professionnels revendiquent la mise en place d'un dispositif réglementaire garantissant la progression des carrières.
Il y a aussi la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte signé entre le SAP et le ministère de la Santé. L'introduction d'indemnité de garde est contenue parmi les revendications. Le secrétaire général du syndicat au CHU Mustapha Bacha, Touri Kamel s'exprime sur la situation des paramédicaux: «On demande la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte signé entre nos représentants et les responsables du ministère de la Santé» dit-il. Les paramédicaux revendiquent également l'introduction des primes d'indemnité de garde, du poste supérieur et de risque, dans leur salaire, ainsi que le respect des cahiers des charges se rapportant à la formation paramédicale dans l'enseignement supérieur. Il regrette la non application des statuts parus en 2011. On considère aussi que le plan de carrière n'est pas clair pour les aide-soignants. Sur les conditions de travail, ce sont les problèmes d'assurance, de progression de la formation, de l'intégration des paramédicaux dans le grade de diplôme d'Etat qui sont débattus.
«Toutes nos requêtes n'ont pas été prises en considération», ajoute notre interlocuteur. «Malgré plusieurs préavis de grève et des demandes de rencontre avec le ministère de tutelle, ce dernier a ignoré nos préoccupations et les paramédicaux n'ont d'autre choix que de recourir à des actions de protestation, jusqu'à satisfaction de nos doléances», est-il encore indiqué. Un infirmier principal au service de cardiologie exprime sa colère en expliquant que le service minimum est assuré pour les malades.
Les sages-femmes, les anesthésistes et les aide soignant non pas appliqué le mot d'ordre de grève. Ils considèrent tout de même qu'ils sont privés du droit à la formation continue. Avec un effectif de 25000 employés, ils représentent le tiers des paramédicaux. Ils veulent une formation de deux ans pour le glissement catégorique. Les paramédicaux du service d'oncologie expriment leur irritation. «On pense progresser dans nos prestations pour être au service des citoyens», dit une infirmière.
«Dans notre service qui est vraiment sensible, on doit reporter les rendez-vous des malades qui viennent de loin et même du sud du pays», dit une autre professionnelle. «Pas de prise en charge et une rupture des médicaments surtout en fin d'année», précise une troisième.
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