Algérie

Les marchés attentistes avant la Fed: Les Bourses européennes ouvrent en légère hausse



Les principales Bourses européennes ont ouvert en légère hausse, hier, profitant comme l'euro et les marchés asiatiques d'un courant d'achats à bon compte en attendant l'audition semestrielle du président de la Réserve fédérale Ben Bernanke devant le Sénat, hier et cet après-midi. Les préalables US étaient légèrement négatifs alors que les marchés asiatiques étaient bien orientés, et ce sans raison particulière. Les déclarations du gouvernement chinois concernant une dynamique plus faible de la reprise économique semblent ne pas affecter particulièrement l'humeur des investisseurs. À Paris, le CAC 40 avance de 0,37% à 3 191,43 points peu après l'ouverture. À Francfort, le Dax 0,48% et à Londres, le FTSE 0,15%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 progresse de 0,46%. L'automobile (+1,14%) est en tête des hausses sectorielles en Europe, alors que la baisse des immatriculations automobiles en Europe a ralenti au mois de juin. En revanche, les valeurs technologiques essuient la plus forte baisse sectorielle, avec un recul de 0,42%, tirées vers le bas par Alcatel-Lucent, qui chute de plus de 12% à la suite de l'avertissement du groupe sur ses marges pour 2012.
Paris : le CAC en timide hausse avant le discours de Bernanke
La Bourse de Paris était en timide hausse, hier, dans les premiers échanges, attentiste avant l'audition du président de la Réserve fédérale américaine devant le Congrès et de nombreuses publications d'entreprises. Dans les premiers échanges, l'indice CAC 40 gagnait 0,36% à 3 190,53 points. Malgré les avertissements sur les résultats qui se sont succédés ces dernières semaines, "les indices résistent, aidés par des anticipations d'intervention majeure des banques centrales partout sur la planète si la croissance devait trop ralentir", soulignent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC. A la Bourse de Paris, Alcatel-Lucent dévissait de 11,02% à 1,01 euro. L'équipementier en télécommunications a abandonné son objectif de faire progresser sa marge opérationnelle ajustée en 2012, après un deuxième trimestre en perte opérationnelle. PSA Peugeot Citroën grignotait 0,23% à 6,05 euros après avoir perdu plus de 7,5% la veille. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a reçu, hier, les syndicats du constructeur. Soitec chutait de 19,05% à 2,20 euros. Le groupe de semi-conducteurs prévoit une perte opérationnelle courante de 60 millions d'euros au premier semestre. Le secteur parapétrolier était recherché, porté par la hausse des cours du pétrole. Technip prenait 1,70% à 86,90 euros. Hors CAC 40, Bourbon s'octroyait 3,56% à 20,35 euros et CGG Veritas 5,23% à 22,64 euros. Medica s'inscrivait en hausse de 2,55% à 13,66 euros. Le groupe de maisons de retraite a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 16,1% à 349 millions d'euros au premier semestre 2012.
Londres : FTSE à l'équilibre
La Bourse de Londres évoluait à l'équilibre, hier matin, prudente avant l'audition du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant le Congrès. L'indice FTSE-100 des principales valeurs grignotait 0,59 point dans les premiers échanges, soit 0,01%, à 5 663,02 points. A Londres, les banques évoluaient en ordre dispersé. Barclays, dans la tourmente en raison du scandale des manipulations du Libor, rebondissait de 1,70% à 160,37 pence, soit la meilleure progression de l'indice. HSBC gagnait également 0,41% à 559,1 pence, ne réagissant pas à sa mise en cause par un rapport du Sénat américain, qui estime qu'elle a fait prendre des risques au système financier national en l'exposant à de possibles activités de blanchiment d'argent lié au trafic de drogue ou au financement du terrorisme. Royal Bank of Scotland (RBS) perdait en revanche 0,79% à 202,8 pence. La plus grosse perte était pour Wolseley, en baisse de 4,12% à 2 232 pence, après avoir indiqué une persistance des difficultés en Europe et l'exploration d'"options stratégiques" pour ses activités en France. Après sa dégringolade de la veille, le groupe de sécurité G4S continuait à perdre 1,65% à 250,4 pence, payant toujours le fiasco des jeux Olympiques, pour lesquels il n'a pas réussi à engager assez d'agents de sécurité.
Francfort prudente avant plusieurs indicateurs
La Bourse de Francfort évoluait en hausse modérée, hier matin, dans l'attente de la publication du baromètre Zew du moral des investisseurs allemands, de statistiques américaines et de l'audition du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant le Congrès. Peu après l'ouverture, l'indice vedette Dax des trente valeurs moyennes prenait 0,59% à 6 604,67 points et le MDax des valeurs moyennes avançait de 0,57% à 10 716,39 points. Sur le Dax, les valeurs automobiles profitaient de la publication, hier, des ventes de voitures neuves dans l'Union européenne. Celles-ci ont reculé de 2,8% en juin sur un an et de 6,8% depuis le début de l'année 2012, selon des données de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA). Mais en Allemagne, les ventes ont augmenté de 2,9% en juin. Celles du numéro un européen Volkswagen ont défié la morosité ambiante sur le Vieux continent et progressé de 2,8% par rapport à juin 2011. Les ventes de BMW sont restées stables (-0,5%) tandis que Daimler a enregistré une chute des ventes de 5,7%. Le titre Volkswagen était en hausse de 1,39% à 138,7 euros. L'action Daimler avançait de 1,46% à 37,1 euros et celle de BMW de 1,04% à 58,1 euros. Lufthansa (-1,02% à 9,78 euros), Deutsche Post (-1,02% à 14,52 euros) et Deutsche Boerse (-0,87% à 40,93 euros) étaient en queue du Dax.
Suisse : ouverture en hausse
La Bourse suisse a ouvert en hausse, hier, à l'instar de ses cons'urs européennes. Le SMI montait de 0,34% à 6 216,93 points, peu après l'ouverture. Le SLI et le SPI progressaient respectivement de 0,61% à 916,83 points et de 0,31% à 5 751,82 points. SGS bondissait de 2,0%. Le spécialiste de la certification et de l'inspection a augmenté son chiffre d'affaires et son bénéfice au premier semestre 2012, et répondu globalement aux attentes des analystes. Seul le bénéfice net est un peu inférieur. Kühne + Nagel faisait encore mieux et gagnait 2,9%. UBS a relevé l'objectif de cours et confirmé la recommandation "neutral" dans le sillage, la veille, des chiffres semestriels. Holcim (+0,5%), ABB (+0,8%) et Adecco (+0,9%) s'appréciaient également. Lonza avait le vent en poupe et engrangeait 2,6%. La Deutsche Bank a relevé sa recommandation "hold", de "sell".Roche (-0,2%) a bénéficié, toujours du même établissement bancaire, d'une légère augmentation de son objectif de cours, mais cela semblait sans effet sur l'évolution du bon de jouissance. Les autres poids lourds Nestlé (+0,3%) et Novartis (+0,2%) soutenaient le marché. Novartis a obtenu des autorités américaines du FTC le feu vert pour la reprise du fabricant de spécialités dermatologiques Fougera par le biais de sa filiale Sandoz. Les financières étaient recherchées: UBS prenait 1,2%, CS 0,9% et Julius Bär 1,1%. Les assureurs n'étaient pas en reste, Swiss Life progressant de 1,1%, Zurich de 0,7% et Bâloise de 0,3%, et Swiss Re de 0,1%. Sur le marché élargi, Georg Fischer montait de 1,8%, dans le sillage de son rapport semestriel. Alors que le chiffre d'affaires a progressé, les résultats opérationnel et net sont en baisse. Les chiffres sont, à l'exception du bénéfice, moins bons que prévu. Helvetia (+0,2%) a annoncé le rachat du portefeuille français d'assurance transport et maritime de Gan Eurocourtage, filiale de Groupama. Le prix de l'acquisition se monte à 38,5 millions d'euros, sans capitaux propres. Kardex s'envolait de 5,1%. Le groupe de logistique a publié de premières indications concernant ses résultats semestriels. Il prévoit de sortir des chiffres rouges. Bank Coop (+0,5%) a vu son bénéfice brut augmenter au premier semestre et Newron (+3,0%) a reçu une licence pour une combinaison Safinamide jusqu'en 2026.
Tokyo : le Nikkei clôture en légère hausse de 0,35%
La Bourse de Tokyo a terminé, hier, la séance en légère hausse de 0,35%, tirée par des achats opportunistes de titres rendus attractifs par les fortes baisses de ces dernières semaines. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a grignoté 30,88 points à 8 755,00 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a en revanche cédé 0,40%, lâchant 2,96 points à 743,38 points. L'activité a été très faible, avec 1,51 milliard d'actions échangées sur le premier marché. Les investisseurs sont restés prudents, dans un climat toujours plombé par les incertitudes sur la croissance mondiale en général et sur la zone euro en particulier. Le Nikkei restant à un niveau jugé sous-évalué par nombre d'analystes, des investisseurs ont acquis un certain nombre de titres à prix cassés, faisant relever l'indice de référence. Les principaux bénéficiaires de ce mouvement ont été les valeurs dites "défensives", comme l'industrie pharmaceutique, Takeda gagnant 1,67% à 3 660 yens, la télécommunication mobile, Softbank augmentant de 0,98% à 3 080 yens, et l'immobilier, Mitsubishi Estate montant de 2,34% à 1.402 yens. Les valeurs bancaires ont évolué en ordre dispersée, après la publication de résultats trimestriels moins mauvais qu'attendu de la part des américaines JPMorgan Chase et Citigroup. Mitsubishi UFJ Financial Group a grimpé de 0,53% à 377 yens, Mizuho Financial Group stagnant à 128 yens et Sumitomo Mitsui Financial Group s'effritant de 0,15% à 2 523 yens. Le groupe de services financiers Nomura a pour sa part gagné 1,13% à 269 yens. La solidité du yen face au dollar et à l'euro a une nouvelle fois assombri les groupes exportateurs, dont les revenus à l'étranger sont réduits, une fois convertis en yens, lorsque la monnaie japonaise augmente. Sony a chuté de 3,41%, à 964 yens, Panasonic abandonnant 3,57% à 540 yens et Sharp 5,69% à 315 yens. Les titres de ces géants de l'électronique évoluent à leur plus faible niveau depuis trois décennies. Les constructeurs d'automobile n'ont pas fait beaucoup mieux, bien que leur situation soit moins préoccupante: Toyota a ralenti de 0,70% à 2 989 yens, Nissan de 1,55% à 700 yens et Honda de 0,80% à 2 468 yens. JX Holdings a chuté pour sa part de 7,77% à 356 yens. Vendredi, le groupe pétrolier a reconnu qu'un rapport sur la sécurité d'un de ses réservoirs de gaz liquéfié avait été falsifié. Il va devoir fermer un site de distillation dans l'ouest du Japon, d'une capacité de 205 000 barils/jour, le temps de le mettre en conformité.
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