Algérie

Les kilos post-cigarette ne sont pas inéluctables Sevrage


Les kilos post-cigarette ne sont pas inéluctables                                    Sevrage
Le sevrage entraîne une prise de poids de 4,7 kilos en moyenne qui survient surtout le premier mois. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle dans l'étude que vient de publier le Pr Henri-Jean Aubin, addictologue à l'hôpital Paul-Brousse (Villejuif). La mauvaise : l'arrêt du tabac entraîne une prise de poids de 4,7 kilos en moyenne après un an d'abstinence. «C'est plus que ce qu'on pensait, indique le Pr Aubin. On estimait depuis vingt ans à 3 kilos environ le surpoids lié à un sevrage tabagique.»
Le sevrage entraîne une prise de poids de 4,7 kilos en moyenne qui survient surtout le premier mois. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle dans l'étude que vient de publier le Pr Henri-Jean Aubin, addictologue à l'hôpital Paul-Brousse (Villejuif). La mauvaise : l'arrêt du tabac entraîne une prise de poids de 4,7 kilos en moyenne après un an d'abstinence. «C'est plus que ce qu'on pensait, indique le Pr Aubin. On estimait depuis vingt ans à 3 kilos environ le surpoids lié à un sevrage tabagique.»
Les effets de l'arrêt du tabac sur la silhouette sont très variables d'un individu à l'autre. Mais l'étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) du 10 juillet contient aussi une note d'espoir. La prise de poids n'est pas inéluctable, car les effets du sevrage sur la silhouette sont très variables d'un individu à un autre. Un quart des anciens fumeurs aura pris moins d'un kilo, ou aura maigri, un an après avoir mis fin à sa dépendance, tandis qu'un quart aura pris plus de 8 kilos. Or, rien ne permet de prédire, avant la tentative, dans quel groupe le fumeur se trouvera. L'étude relève que le fait d'avoir recours à une aide médicamenteuse (Champix, Zyban ou substituts nicotiniques) ne diminue pas la prise de poids à un an.
Le lien entre sevrage tabagique et tendance à s'arrondir est établi de longue date. La nicotine contenue dans les cigarettes brûle des calories qu'il va falloir dépenser autrement après l'arrêt. En outre, pour des raisons physiques comme psychologiques, le sevrage s'accompagne souvent d'une envie irrépressible de grignoter et d'une difficulté à ressentir la satiété en fin de repas. L'effet coupe-faim de la nicotine explique la différence de corpulence entre fumeurs et non-fumeurs, ces derniers pesant 3 kilos de plus, en moyenne, que les premiers.
Un facteur d'échec
L'étude du BMJ retrace la dynamique de la prise de poids. Les chercheurs ont compilé les résultats de 62 recherches scientifiques ayant mesuré le nombre de kilos pris lors d'une abstinence complète, contrôlée par des mesures biologiques. Ils relèvent que la prise de poids est très nette les deux premiers mois, puis qu'elle ralentit très fortement à partir du sixième. Plus le temps passe, moins le sevrage a d'impact. Cette information est essentielle, selon le tabacologue, qui veut rassurer ses patients : «Ils ne doivent surtout pas paniquer, car ils ne grossiront pas longtemps au rythme inquiétant des premières semaines.»
La peur de prendre du poids est le premier facteur d'échec pour de nombreux fumeurs, en particulier les femmes. «Sans éluder ce sujet, il est important de rappeler que le bénéfice pour la santé sera toujours supérieur au risque lié à la surcharge pondérale», souligne le Pr Daniel Thomas (Pitié-Salpêtrière, Paris). Quelques recettes de bon sens permettent de conserver une ligne acceptable, malgré l'arrêt. Première d'entre elles, pratiquer une activité physique régulière (au moins trente minutes de marche par jour) pour dépenser les calories qui étaient absorbées par la nicotine. Sans faire de régime, il est bien sûr conseillé de manger sainement, en évitant le grignotage, les sucreries, etc. Une étude a montré que les femmes se disent prêtes à supporter une prise de poids de 2,3 kilos en moyenne avant le sevrage, mais que ce seuil augmente une fois qu'elles ont réussi à se libérer de leur cigarette.
Quelques conseils
pour gérer son alimentatio
lors du sevrage
Il est possible d'anticiper la prise de poids liée au sevrage tabagique par quelques mesures simples. Le site Tabac Info Service délivre quelques conseils forts utiles. D'abord, tenir un journal de bord de son alimentation pour noter tout ce qui est avalé pendant et entre les repas. Justement aujourd'hui, vendredi 13 juillet, dans une étude publiée par la Revue de l'Académie américaine de nutrition, des chercheurs analysent l'efficacité de différentes stratégies pour maigrir. S'ils ne donnent pas de recettes à proprement parler, ils prodiguent quelques règles ayant fait scientifiquement la preuve de leur efficacité. En premier lieu, effectivement, le simple fait de tenir un journal où l'on note scrupuleusement ce que l'on mange permet déjà de perdre 2,5 kilos (par rapport à ceux qui ne le font pas) ; ne pas sauter de repas permet de diminuer son poids de 3,5 kilos ; ne pas déjeuner au restaurant (en général) est un atout pour réduire son poids de 2 kilos. «Il est difficile de modifier la manière de se nourrir si l'on n'a pas conscience de ce que l'on absorbe», affirment les auteurs qui pensent aussi que le fait de sauter des repas modifie la manière dont l'organisme métabolise les calories.
Santé de A à Z
Les effets de l'arrêt du tabac sur la silhouette sont très variables d'un individu à l'autre. Mais l'étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) du 10 juillet contient aussi une note d'espoir. La prise de poids n'est pas inéluctable, car les effets du sevrage sur la silhouette sont très variables d'un individu à un autre. Un quart des anciens fumeurs aura pris moins d'un kilo, ou aura maigri, un an après avoir mis fin à sa dépendance, tandis qu'un quart aura pris plus de 8 kilos. Or, rien ne permet de prédire, avant la tentative, dans quel groupe le fumeur se trouvera. L'étude relève que le fait d'avoir recours à une aide médicamenteuse (Champix, Zyban ou substituts nicotiniques) ne diminue pas la prise de poids à un an.
Le lien entre sevrage tabagique et tendance à s'arrondir est établi de longue date. La nicotine contenue dans les cigarettes brûle des calories qu'il va falloir dépenser autrement après l'arrêt. En outre, pour des raisons physiques comme psychologiques, le sevrage s'accompagne souvent d'une envie irrépressible de grignoter et d'une difficulté à ressentir la satiété en fin de repas. L'effet coupe-faim de la nicotine explique la différence de corpulence entre fumeurs et non-fumeurs, ces derniers pesant 3 kilos de plus, en moyenne, que les premiers.
Un facteur d'échec
L'étude du BMJ retrace la dynamique de la prise de poids. Les chercheurs ont compilé les résultats de 62 recherches scientifiques ayant mesuré le nombre de kilos pris lors d'une abstinence complète, contrôlée par des mesures biologiques. Ils relèvent que la prise de poids est très nette les deux premiers mois, puis qu'elle ralentit très fortement à partir du sixième. Plus le temps passe, moins le sevrage a d'impact. Cette information est essentielle, selon le tabacologue, qui veut rassurer ses patients : «Ils ne doivent surtout pas paniquer, car ils ne grossiront pas longtemps au rythme inquiétant des premières semaines.»
La peur de prendre du poids est le premier facteur d'échec pour de nombreux fumeurs, en particulier les femmes. «Sans éluder ce sujet, il est important de rappeler que le bénéfice pour la santé sera toujours supérieur au risque lié à la surcharge pondérale», souligne le Pr Daniel Thomas (Pitié-Salpêtrière, Paris). Quelques recettes de bon sens permettent de conserver une ligne acceptable, malgré l'arrêt. Première d'entre elles, pratiquer une activité physique régulière (au moins trente minutes de marche par jour) pour dépenser les calories qui étaient absorbées par la nicotine. Sans faire de régime, il est bien sûr conseillé de manger sainement, en évitant le grignotage, les sucreries, etc. Une étude a montré que les femmes se disent prêtes à supporter une prise de poids de 2,3 kilos en moyenne avant le sevrage, mais que ce seuil augmente une fois qu'elles ont réussi à se libérer de leur cigarette.
Quelques conseils
pour gérer son alimentatio
lors du sevrage
Il est possible d'anticiper la prise de poids liée au sevrage tabagique par quelques mesures simples. Le site Tabac Info Service délivre quelques conseils forts utiles. D'abord, tenir un journal de bord de son alimentation pour noter tout ce qui est avalé pendant et entre les repas. Justement aujourd'hui, vendredi 13 juillet, dans une étude publiée par la Revue de l'Académie américaine de nutrition, des chercheurs analysent l'efficacité de différentes stratégies pour maigrir. S'ils ne donnent pas de recettes à proprement parler, ils prodiguent quelques règles ayant fait scientifiquement la preuve de leur efficacité. En premier lieu, effectivement, le simple fait de tenir un journal où l'on note scrupuleusement ce que l'on mange permet déjà de perdre 2,5 kilos (par rapport à ceux qui ne le font pas) ; ne pas sauter de repas permet de diminuer son poids de 3,5 kilos ; ne pas déjeuner au restaurant (en général) est un atout pour réduire son poids de 2 kilos. «Il est difficile de modifier la manière de se nourrir si l'on n'a pas conscience de ce que l'on absorbe», affirment les auteurs qui pensent aussi que le fait de sauter des repas modifie la manière dont l'organisme métabolise les calories.
Santé de A à Z
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