Algérie

Les habitants réclament la réalisation d'un CEM



Les travaux d'amélioration urbaine y font cruellement défaut. Nids-de-poule, crevasses et obscurité transforment la vie quotidienne des habitants en un véritable calvaire. Pourtant, les autorités de wilaya ont souvent fait beaucoup de promesses pour l'amélioration du cadre de vie dans cette bourgade, qui compte plus de 18 000 habitants. «Ces promesses n'ont jamais été tenues», nous disent des riverains. L'ex-wali de Blida, Hocine Ouadhah, avait promis le lancement de deux projets importants : une polyclinique et un CEM.  Au vu de la forte concentration de la population dans cette immense cité, la réalisation de ces deux infrastructures de base s'avère en effet indispensable. En effet, les riverains sont obligés de se déplacer jusqu'aux établissements hospitaliers du centre-ville de Blida ou ceux de la commune de Ouled Yaïch, pour bénéficier de soins en cas de maladie. Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, un projet de construction d'une salle de soins a été approuvé au profit de cette cité. Malgré l'existence d'un terrain, la procédure administrative précédant le lancement des travaux n'a pas encore été lancée. Concernant le projet de réalisation d'un CEM, il est considéré par les habitants comme étant plus que vital. Les collégiens de cette cité sont en effet contraints de se faire plusieurs kilomètres avant d'atteindre les établissements d'enseignement moyen les plus proches, qui sont situés dans les communes de Blida et de Oueld Yaïch. Vu l'absence d'une assiette foncière, les parents d'élèves ont formulé leur souhait de voir une partie du centre spécialisé de rééducation des jeunes filles mineures de Ben Achour consacrée à  la réalisation de ce projet. Selon certains d'entre eux, ce centre détient une grande superficie inutilisée. Interrogés à  ce sujet, les responsables de la direction de l'action sociale à  Blida déclarent qu'il n'est point possible de céder une partie de ce centre d'accueil des filles mineures en danger au secteur de l'éducation. Leur justification est que ce centre est un bien partagé entre les ministères de la Solidarité nationale et de la Justice. Surtout que cet établissement est d'envergure régionale. Aussi, de par ce refus émanant de la direction de l'action sociale et la non-inscription d'un projet de réalisation d'un CEM dans le cadre de l'actuel plan quinquennal, les collégiens de Ben Achour n'ont plus qu'à prendre leur mal en patience.
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