Algérie - A la une

Les habitants de Batior s'opposent à un projet anarchique de logements



Les habitants de Batior s'opposent à un projet anarchique de logements
S'opposant au démarrage d'un nouveau projet de réalisation de logements promotionnels, les habitants de la cité Batioret ses environs à haï Akid-Lotfi se sont rassemblés hier matin pour faire entendre leur voix et tenter de bloquer le chantier.L'assiette où est implanté ce chantier étant du domaine privé, les contestataires ont dénoncé la réalisation de logements promotionnels, «qui transformera l'ensemble Akid-Lotfi en cité-dortoir, ce que nous refusons», ont-ils indiqué, tout en appelant les pouvoirs publics à acquérir ce terrain pour y implanter un projet d'utilité publique, ont indiqué des protestataires. Un habitant ne manquera pas de rappeler qu'au vu de l'implantation de la cité Akid-Lotfi sur la frange marine, «l'environnement est fortement humide.C'est pourquoi il faut arrêter la construction de nouveaux immeubles pour permettre une meilleure aération et plus d'ensoleillement à nos demeures. Il y a aussi le fait que nous manquons cruellement d'espaces verts et de jeux pour les enfants ainsi que d'équipements d'utilité publique. C'est pour cela que nous nous opposons à la construction de nouvelles tours sur ce terrain tout en préconisant la récupération de l'assiette pour la réalisation d'un jardin ou d'un marché couvert qui font réellement défaut à Akid»Lotfi».«La semaine dernière, nous avons tenté avec le soutien de l'association de quartier d'approcher quelques responsables de la wilaya qui nous ont promis de se pencher sur notre cas. Mais jusque-là, rien n'est fait. Nous attendons de voir mais d'ici là, nous nous engageons à reconduire notre mouvement de protestation pour entraver la concrétisation de ce projet», dira notre interlocuteur. Hier, les engins lourds de travaux publics ont été contraints à cesser leur activité, car les accès au chantier étaient bloqués par des dizaines de protestataires hommes et femmes, drapeau national et banderoles en main, qui refusaient de libérer les lieux tant qu'une solution n'est pas apportée à leur problème.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)