Algérie

Les futures parlementaires pourront exercer "pleinement" leurs attributions de contrôle



Les futurs parlementaires pourront, à la faveur des prochaines législatives, exercer "pleinement" leurs attributions de contrôle et d'évaluation des actions du gouvernement, permettant de conforter le pouvoir législatif, et approfondira la pratique démocratique en Algérie, a assuré le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil."Les futurs parlementaires pourront donc exercer pleinement leurs attributions de contrôle et d'évaluation des actions du gouvernement, ce qui confortera le pouvoir législatif et approfondira la pratique démocratique dans notre pays", a indiqué M. Goudjil dans un entretien jeudi au journal L'Expression.
La révision de la Constitution, a-t-il ajouté, avait mis en place des dispositions qui traduisent une "réelle volonté" politique d'aller vers une démocratie "plus consolidée et une Algérie plus moderne, respectueuse non seulement de ses valeurs ancestrales et son référentiel novembriste, mais aussi des valeurs universelles".
Ces nouvelles dispositions, a-t-il poursuivi, dont celle qui porte sur la limitation du nombre de mandats parlementaires à deux, a encouragé le renouvellement de la classe politique.
Pour M.Goudjil, l'Algérie vit une "aire d'édification de la Nouvelle République" sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dont les prémices ont apparu avec "le sursaut béni du peuple, un certain 22 Février 2019 qui, avec l'accompagnement de l'Armée nationale populaire (ANP) digne et méritante héritière de l'Armée de Libération nationale (ALN), ont épargné à notre pays le glissement vers un processus aux conséquences dangereuses et qui auraient déstabilisé les fondements de l'Etat".
"Il ne faut pas céder aux chants des sirènes émanant de certains cercles qui veulent détruire ce pays, ni être des pantins à la solde de cercles occultes et l'Algérien a toujours été conscient de cela et a toujours fait preuve de patriotisme et mis à bas les complots visant son unité, à l'instar du soulèvement populaire du 11 Décembre 1960 qui a annihilé la décision de De Gaulle d'inclure une troisième force dans les négociations entre la France et le GPRA", a-t-il recommandé.
Le président du Conseil de la nation a indiqué, par ailleurs, que le président Tebboune "a fait de la relance économique son cheval de bataille", estimant que le gouvernement "a tenu bon durant cette période difficile", en "tenant compte de la dynamique de changement serein vécus par le pays ces deux dernières années et en prenant en considération les effets négatifs de la pandémie liée à la Covid 19 sur notre économie".
Au plan international, M. Goudjil a indiqué qu'il était "largement établi" que l'Algérie avait redynamisé sa présence diplomatique, notamment pour ce qui est de son espace géopolitique immédiat.
"On a réaffirmé notre présence dans la région du Sahel en restant attentif et préoccupé par ce qui touche nos voisins comme le Mali, et tous les pays du Sahel", a-t-il dit.
Pour lui, il y a également "notre insistance sur l'intérêt de l'Algérie sur tout ce qui touche à la Libye en mettant l'accent sur notre approche de principe et ce, depuis 2011, pour la résolution de la crise en favorisant le dialogue politique inclusif, la réconciliation et la non-ingérence étrangère dans les affaires internes de la Libye".
S'agissant des questions de la colonisation, à savoir le Sahara Occidental et la Palestine, il a soutenu que l'Algérie adoptait des positions "immuables et de principe".
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Goudjil a affirmé que le conflit au Sahara occidental était une question de décolonisation, rappelant qu'il s'agit de la dernière colonie en Afrique qui nécessite une solution dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions onusiennes, à leur tête la résolution 15-14 qui octroie aux peuples colonisés le droit à l'autodétermination, ce qui s'applique également au peuple sahraoui.
Il a regretté, toutefois, que les "tergiversations et les tentatives de fuir les responsabilités" avaient empêché la réalisation "d'une solution juste" à ce conflit qui menace la paix et la stabilité dans la région, tout en "portant atteinte à la crédibilité des Nations unies".
Concernant la question palestinienne, il a affirmé: "je paraphraserai les propos du président de la République en réitérant la position constante de l'Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne qui est sacrée pour nous et pour l'ensemble du peuple algérien ".
Il a ajouté que l'Algérie avait toujours adopté une position "constante et inconditionnelle" en faveur du peuple palestinien pour le recouvrement de tous ses droits spoliés et à l'établissement de son Etat indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec El-Qods pour capitale.
Par ailleurs, a-t-il ajouté l'Algérie avait de tout temps exprimé ses "vives préoccupations et ses fermes condamnations de toutes les violations et atrocités perpétrées régulièrement par l'armée israélienne contre les Palestiniens en général et les habitants de Ghaza en particulier".
Interrogé sur les agissements du Maroc et de l'entité sioniste ciblant clairement l'Algérie, M. Goudjil a indiqué que les "agissements du Royaume chérifien sont connus et ce dès le lendemain de l'indépendance, notamment à travers ses velléités expansionnistes".
"L'alliance contre nature qu'il vient d'établir avec l'entité sioniste n'a fait que confirmer et donner un cachet solennel à une collaboration entre les deux parties qui datent de dizaines d'années. deux parties ont des similitudes dans plusieurs points notamment le fait qu'ils soient des pays occupants de territoires qui ne sont pas les leurs et privent deux peuples de jouir de leurs droits légitimes, faisant fi des principes et des décisions de la légalité internationale", a-t-il dit.
Il faut ajouter que, a-t-il soutenu, perdant du terrain concernant le dossier du Sahara occidental marqué par les revers diplomatiques enregistrés, ces derniers mois, en Afrique et à travers le monde, le Maroc se rabat toujours sur son voisin l'Algérie qu'il accuse de tous les maux et son alliance avec Israël est un épouvantail qu'il brandit à la face du pays du million et demi-million de martyrs.
"Cependant, l'Algérie est vigilante face aux menées et aux visées de ces deux régimes. L'histoire nous montre clairement qui sont nos amis et qui sont nos ennemis", a-t-il souligné.
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