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Les feux rouges et les maîtres de l'anonyme


Les feux rouges et les maîtres de l'anonyme
On pourrait encore répéter que nous savons que nous ne savons pas grand-chose de ce qu'il se passe actuellement mais sans faire avancer le décryptage des opérations en cours dans la matrice.On peut juste rappeler le poète William Erhart qui divise le champ de la connaissance en trois catégories : ce que nous savons, ce que nous ne savons pas et ce que nous ne savons pas que nous ne savons pas. Si la première est utile et la seconde est fâcheuse, la troisième est tragique, en ce qu'elle renvoie à cette guerre non dite où tout le monde avance masqué sur un échiquier piégé et où sur les diagonales désertées par la société et les institutions, des fous tirent en embuscade.Dans cette guerre non déclarée, il est d'ailleurs notable que les troupes avancent avec des pseudonymes. Exemple, avec Sidi Boumediène de Tlemcen, on peut faire Boumediène, qui s'appelle en réalité Boukharrouba, et avec Boumediène on peut faire Mediène, qui ne s'appelle pas en réalité Toufik.Mais si Hassan, le général, s'appelle en réalité Abdelkader Aït Ouarab, le président Bouteflika ne s'appelle pas Si Abdelkader El Mali, mais Abdelaziz. Il semblerait même, selon d'autres sources, que Abdelaziz Bouteflika ne s'appelle pas Abdelaziz mais Saïd. Mais tout cela pour dire quoi ' Pas grand-chose, à part que beaucoup avancent avec de faux noms, de fausses fonctions, de faux alibis et n'occupent pas les vrais sièges d'où ils devraient gouverner. Seul l'enjeu est vrai, ce qui, là aussi, ne nous avance pas beaucoup.On sait une chose : la police s'est déployée dans les grandes villes et particulièrement à Alger, où sur la rue Didouche, on peut voir des hommes armés jusqu'aux dents, kalachnikovs à la main et grenades à la ceinture. Pour ces unités de combat, à pied, difficile de penser qu'ils sont là pour retirer les permis de conduire à ceux qui grillent les feux rouges. La preuve, il n'y a pas de feux rouges à Alger.




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