Les femmes leaders de la région Mena mettent en relief l'expérience algérienne

Les participants à la réunion de haut niveau des femmes leaders de la région Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena), tenue à Alger les 10 et 11 novembre derniers, ont mis en relief les efforts déployés par l'Algérie et son expérience acquise en matière de lutte contre le sida et de protection de la femme. Les femmes leaders de la région Mena et les représentants des institutions des Nations unies ont convergé pour dire que le choix de l'Algérie pour accueillir leur premier événement dans le cadre de la mise en ?uvre de la stratégie arabe de lutte contre le sida est dû à « l'engagement de l'Algérie, associé à des progrès réalisés dans la riposte au VIH/sida », a souligné l'Onusida dans un communiqué la veille de la rencontre. L'Algérie, qui assure un accès le plus avancé au traitement antirétroviral (ARV), dans la région et un financement interne de 97% de la riposte nationale, et enregistre de bons progrès de prévention de la transmission mère-enfant (PTME), est considérée comme une bonne pratique dans une région où la tendance de l'épidémie est à la hausse tandis que l'accès aux ARVS et à la PTME sont parmi les plus bas dans le monde. La coordinatrice résidente des Nations unies en Algérie, Cristina Amaral, a noté, dans ce sens, que « l'inspiration des acquis et des bonnes pratiques de l'Algérie ont donné des outils de plus pour lutter contre le sida », ajoutant que l'« accompagnement et l'engagement » du gouvernement algérien ont fait le « succès » de la réunion qui a pu aboutir à l'appel à l'action.Soutien à l'Algérie pour abriter un centre d'excellence en matière de lutte contre le sidaDe son côté, la directrice de la division politique, Onufemmes, Begona Lasagabaster, a qualifié d'« opportune et d'appropriée » la tenue de la réunion en Algérie, où des « progrès importants ont été réalisés » dans le domaine de la protection des femmes. L'Algérie, ajoute-t-elle, est un « modèle » dans la prise en charge de la maladie qu'il faut « répliquer ailleurs ». Pour sa part, le directeur exécutif de l'Onusida, Sidibé, s'est dit « impressionné » dans la mesure où « très peu de pays construisent leur système de santé autour de la gratuité et de l'accès universel pour tous ». La directrice régionale de l'Onusida pour la région Mena, le Pr Yamina Chakkar, estime, elle aussi, que l'expérience algérienne en matière de lutte contre le sida peut beaucoup apporter aux pays de la région, affirmant que l'Onusida ?uvrera pour que le projet de centre d'excellence que l'Algérie se propose d'abriter, devienne une réalité.