Algérie

Les Eucalyptus



Le ras-le-bol des résidents de Haï El Djoumhouria Les habitants de Haï El Djoumhouria relevant de l?Apc des Eucalyptus ont bloqué, dans la journée d?hier, la rue principale menant vers la localité de Meftah. Motif : l?insoutenable sort réservé à leur quartier. Les griefs retenus par les protestataires contre les autorités locales sont multiples et restent posés, à en croire les résidents, depuis des années déjà. « Nous n?avons pas cessé de saisir les autorités concernées sans que la situation de notre quartier change d?un iota. C?est à croire que les colons sont toujours maître des lieux », releva un résident qui se ressaisira en disant que leurs doléances ne sont pas pour autant insensées. Selon les habitants, le problème le plus persistant reste le réseau d?assainissement entamé sans être raccordé aux habitations. « L?eau que nous consommons est plus que douteuse. Les fosses septiques au nombre de 500 auxquelles ont, en désespoir de cause, recours les familles, débordent souvent et nous craignons le pire pour nos enfants. Les maladies à transmissions hydriques sont souvent signalées dans le quartier », tonna ce père de famille en notant que deux enfants ont fait les frais de cette situation chaotique. Les symptômes divers sont à relever : maux de tête et autres diarrhée. Le haï est toujours alimenté à partir de deux châteaux d?eau menaçant ruine, comme pour narguer le temps. Autre récrimination retenue contre les autorités locales, la situation plus que désastreuse de l?école du quartier, la seule pour l?ensemble des haouchs. « La structure en amiante, qui accueille les 374 enfants, est sans chauffage ni eau », signalent les protestataires. Le transport est l?autre corvée qui provoque une déperdition scolaire « formidable » chez les élèves du quartier, obligés de faire le trajet vers les collèges et autres lycées des localités souvent lointaines, par tous les temps capricieux. Par ailleurs, le centre sanitaire, structure touchée par le séisme, n?a de sanitaire que le nom. « Sans médecin ni commodités, il reste un vestige d?un temps éculé », lâcha cette infirmière, contrainte d?acheter à ses frais la seule bonbonne de gaz pour espérer chauffer les lieux. Les routes sont pleines de crevasses et de nids-de-poule gênant grandement les résidents.
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