Algérie

Les deux projets ont connu beaucoup de retard Les nouvelles facultés de médecine et de droit livrées en 2013




Les deux projets ont connu beaucoup de retard                                    Les nouvelles facultés de médecine et de droit livrées en 2013
La wilaya d'Alger, qui s'attendait à réceptionner les nouvelles facultés de médecine et de droit entre 2010 et 2011, doit prendre son mal en patience. Pourtant, toutes les contraintes ont été levées pour permettre l'avancement des deux projets.
Inscrite dans son programme par l'ancien gouvernorat du Grand-Alger, la future faculté de médecine devait être initialement réalisée du côté de Dergana, d'une capacité de 2 000 places. Par souci de lui donner la place qui lui sied dans le cadre du plan de développement de la capitale, l'actuel wali, Mohamed-Kébir Addou, a pris la décision, après plusieurs consultations, de localiser le projet dans le quartier de Ziania (Châteauneuf). Certains y voyaient une décision aventureuse. Mais le maillage de la zone qui viendra par la suite finit par donner raison au premier responsable de la wilaya. Il est vrai que nombreuses étaient les difficultés contre lesquelles ont buté les autorités pour éliminer les emprises au sol avec toutes les conséquences qu'elles pouvaient avoir sur le démarrage du projet.
Sur un autre plan, l'entreprise nationale chargée de sa réalisation a fait quelque peu du surplace, quand bien même elle se trouve la plus puissante du pays. Cosider Construction, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a pris le marché en main en avril 2008 pour un délai de réalisation de 30 mois. Finalement, l'établissement ne sera pas livré avant mars 2013 et peut-être bien après. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que la nouvelle faculté de médecine va régler des problèmes majeurs, notamment la promiscuité dans laquelle vivent actuellement étudiants et enseignants particulièrement à Laperrine. Cette dernière n'arrive plus à contenir le nombre de plus en plus important d'étudiants.
La nouvelle structure a l'avantage de regrouper les trois branches médicales en accueillant 6 000 étudiants en médecine, 2 000 en chirurgie-dentaire et 2 000 en pharmacie, disciplines enseignées jusque-là à Laperrine (Sidi-M'hamed) pour les deux premières et à la fac centrale pour la troisième, soit un total de 10 000 places pédagogiques. Véritable joyau architectural, 'uvre du BET
allemand M+W Zender, ce projet inscrit en 2006 a coûté au Trésor public la bagatelle de plus de 5 milliards de dinars.
Le directeur des équipements publics d'Alger, Badreddine Defous, confie que le projet est à un taux d'avancement de 90%. L'université d'Alger 1, qui aura à gérer cette nouvelle faculté, attend incessamment une réponse quant à son équipement. Des sources parlent d'appels d'offres non fructueux à cet effet.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a, lors de sa sortie sur les lieux en septembre dernier, pris l'engagement d'émettre une décision de gré à gré pour confier les prestations d'équipements de cette faculté. Cosider a promis, pour sa part, de livrer les salles de cours et les amphithéâtres avant la fin du mois d'octobre alors que la faculté serait réceptionnée en février/mars 2013, ce qui est peu probable au vu du constat fait par le wali d'Alger lors de sa dernière sortie, accompagné des élus de l'APW
Pour ce qui est de la nouvelle faculté de droit située dans le quartier de Saïd-Hamdine, le retard est moindre relativement à la faculté de médecine. Là aussi, faut-il le rappeler, le lancement du projet n'a pas été de tout repos pour les autorités de la wilaya devant le refus des occupants à quitter les lieux. L'on se rappelle toutes les péripéties pour aboutir à un accord de relogement des familles.
Confié à un groupement d'entreprises turc (Kuzu et Aslan) et un BET tunisien Studi International, le projet est actuellement finalisé à 98%, selon le DEP, rappelant que la nouvelle faculté de droit est conçue pour recevoir 10 000 étudiants qui auront à disposer de 22 amphithéâtres, 58 salles de cours, un auditorium de 1 000 places, une bibliothèque de 500 places, un bloc administratif et des locaux techniques annexes.
L'établissement sera en principe livré incessamment. Mais, comme pour la faculté de médecine, il faudra aussi attendre que les équipements soient livrés. Lors de sa visite en septembre dernier, Rachid Harraoubia a constaté l'achèvement des travaux sur l'ensemble des blocs et a même instruit le recteur de l'Université d'Alger de prendre possession des lieux.
Devant le non-aboutissement des avis d'appel d'offres lancés, le ministre a déclaré qu'une décision serait prise pour un marché de gré à gré sur les équipements.
Ces deux réalisations d'un haut niveau architectural et localisées dans le schéma d'aménagement de la ville d'Alger vont, en plus de leur fonction principale de formation, participer positivement au réaménagement des quartiers où elles sont implantées.
A F


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