Algérie

Les déboires des usagers du transport collectif


Les scènes quotidiennes de nombreux usagers du transport urbain, attendant durant de longs moments l'arrivée des taxis collectifs, en fin de soirée du mois de Ramadhan et en ces jours de l'Aïd, n'ont pas manqué de soulever le problème du déplacement dans une ville « où, en principe, il ne devrait pas se poser », lance un usager. En effet, Tindouf n'est pas encore cette ville où il faut parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre d'un point à l'autre. De Haï Gsabi, centre de convergence avec sa multitude d'activités, vers les autres quartiers, on peut à la rigueur faire le trajet à pied sauf pour la nouvelle ville Tindouf-Lotfi (ex- Hassi Amar), distante de quelque trois kilomètres en grande partie non encore urbanisés. Cependant, pour les citadins de Tindouf, comme partout ailleurs, le déplacement motorisé d'un point à un autre, même pour une très courte distance, fait désormais partie des m'urs.« Ne nous dites pas que nos aïeux parcouraient de plus longues distances à pied, nous sommes dans une autre époque », protestent des usagers auxquels les longues attentes mettent les nerfs à fleur de peau. Pour de nombreux usagers, l'organisation de ce transport collectif, assurant la même desserte (Tindouf-Lotfi) par deux trajets différents et desservant d'autres quartiers au passage, est complètement à revoir. « Ils (les transporteurs) n'assurent pas leur service convenablement, leur nombre est insuffisant, les véhicules (des Karsan) ne conviennent pas au transport urbain, monter et en descendre, c'est tout un problème, plusieurs parties de la ville ne sont pas desservies ».Le tarif/place est à 10 DA alors qu'en taxi individuel, il est à 30 DA/place et à 60 DA pour Tindouf-Lotfi, ce qui oblige les usagers qui font plusieurs déplacements par jour à se rabattre sur les taxis collectifs malgré tous les déboires dénoncés. Pour rappel, le dossier concernant le plan de transport pour l'année 2008 devait être abordé lors de la première session de l'APW en juin passé mais il a été ajourné sur injonction du wali pour être revu. Pour les usagers de plus en plus nombreux, les services concernés devraient trouver au plus vite des solutions aux contraintes quotidiennes que leur imposent ces déplacements intra muros.
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