Algérie

Les commissaires devront arrêter un match après un envahissement de terrain



Le président du directoire chargé de la gestion du championnat professionnel, Amar Bahloul, a tenu, hier, dans un hôtel à Hussein Dey, une rencontre avec les présidents des ligues régionales.Celui-ci a réaffirmé la décision prise par le bureau fédéral (BF), lors de sa dernière réunion, d'arrêter les matchs lorsqu'il y a un envahissement de terrain par le public. Bahloul a indiqué que désormais, les commissaires de match doivent faire preuve de fermeté face à des actes de violence.
C'est à eux qu'incombe la responsabilité d'arrêter un match dès que sa poursuite est entravée par des supporters qui pénètrent sur le terrain. Le président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), Ali Malek, membre du directoire et chargé de la gestion administrative de la LFP, est allé dans le même sens en demandant aux commissaires de match de «ne plus avoir peur».
Les responsables du directoire réfléchissent également à la nécessité de dépêcher un membre d'une ligue dans chaque stade où se tient une rencontre. L'objectif est de faire en sorte que les événements qu'ont connus différents championnats ces dernières semaines ne se reproduisent plus, d'autant plus qu'avec l'approche de la fin de l'exercice, les enjeux deviennent plus importants.
Il faut rappeler que les journées précédentes, que ce soit en Ligue 1 ou 2, ont été marquées par plusieurs envahissements de terrain, comme c'était le cas à Sidi Bel Abbès (USMBA ? MCO), à Chlef (ASO ? JSMB) ou à Béjaïa (MOB ? CABBA). D'autres matchs ont eux aussi connu des incidents violents. Pour y remédier, la FAF avait décidé, lors de la dernière réunion de son BF, que les matchs arrêtés suite à un envahissement de terrain ne reprendraient plus. Lors de la 18e journée de la Ligue 2, la rencontre entre la JSM Skikda et le GC Mascara a été arrêtée pendant plus de 25 minutes avant que l'arbitre, Amine Sekhraoui, ne décide de la faire reprendre. Celui-ci a été suspendu.
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