Algérie

Les commerçants pénalisés Perturbations dans la distribution de l'électricité



Les commerçants pénalisés                                    Perturbations dans la distribution de l'électricité
Ce n'est pas en prélude des temps des grandes déclarations que de nombreux citoyens algériens , notamment, les commerçants ont dû passer ces dernières nuits à la chandelle, bien au contraire. C'est parce que, tout simplement, ils ont été privés du courant électrique le long des soirées et jusqu'au petit matin. En effet, plusieurs coupures d'électricité sont survenues, encore une fois, lundi et mardi soir, au niveau de nombreuses agglomérations et en zones de vie à travers les quatre coins du pays. Du Nord au Sud, d'Est en Ouest, les populations se sont plaintes de ces perturbations, qui, a-t-il été rapporté, ont été à l'origine de dégâts matériels conséquents. Au total, quinze wilayas ont été touchées par ce problème.
Ce n'est pas en prélude des temps des grandes déclarations que de nombreux citoyens algériens , notamment, les commerçants ont dû passer ces dernières nuits à la chandelle, bien au contraire. C'est parce que, tout simplement, ils ont été privés du courant électrique le long des soirées et jusqu'au petit matin. En effet, plusieurs coupures d'électricité sont survenues, encore une fois, lundi et mardi soir, au niveau de nombreuses agglomérations et en zones de vie à travers les quatre coins du pays. Du Nord au Sud, d'Est en Ouest, les populations se sont plaintes de ces perturbations, qui, a-t-il été rapporté, ont été à l'origine de dégâts matériels conséquents. Au total, quinze wilayas ont été touchées par ce problème.
A l'instar du reste des circonscriptions, qui enregistrent de fortes demandes en matière d'énergie électrique en ces temps de grandes chaleurs notamment, plusieurs quartiers populaires de la wilaya d'Alger ont enregistré des interruptions d'alimentation en cette énergie, dont certaines ont duré près de 10 heures, à l'image de la zone de Bachedjerrah à l'est de la capitale, de Dély Ibrahim et Ben Aknoun sur les hauteurs, et Bab El Oued au centre d'Alger. Selon les témoignages des populations concernées, ces interruptions, restées non justifiées par les services concernés, continuent à perturber leur quotidien, provoquant, souvent, de véritables phobies et de grandes craintes dès la tombée de la nuit. D'autant plus, que les principaux produits alimentaires nécessitent un parfait respect de la chaîne de froid, les coupures d'électricité étant la principale cause de leur détérioration. Manifestement, les commerçants demeurent les grands perdants. A Bachedjerrah, un marchand de glaces nous a révélé avoir perdu l'ensemble de sa marchandise, évaluée à plusieurs dizaines de milliers de dinars, à cause des perturbations enregistrées dernièrement. Il s'est demandé, en ce sens, qui se chargera de l'indemnisation de cette perte, rejetant toute la responsabilité sur la société nationale chargée de la distribution de cette énergie. Pour leur part, les bouchers du coin se disent craindre le pire pour leurs quantités de viandes en stock, d'autant plus que le Ramadhan arrive à grand pas, si la situation actuelle n'est pas rétablie dans de brefs délais. Il est vrai que les coupures d'électricités ont des retombées directes et conséquentes sur les marchandises dites «périssables». Ces commerçants déplorent le fait qu'aucun avis de coupure n'ait été rendu public, d'où leur incapacité de prendre les dispositions requises pour sauver leurs marchandises. A l'instar des produits laitiers, des viandes, des surgelés et d'autres aliments de large consommation, certains produits médicaux encourent, aussi, les mêmes risques. Un pharmacien exerçant dans un des quartiers les plus populaires d'Alger, nous a indiqué, à ce propos, avoir été contraint de déplacer son stock de médicaments, notamment, les flacons d'insuline et d'autre substances à cause de ces perturbations. «Comme nous ne pouvons plus compter sur à la disponibilité de l'électricité, nous sommes obligés de vider nos frigos et stocker les médicaments sensibles dans des endroits plus sûrs», nous a-t-il confié. Avec toutes ces coupures, a-t-il averti, il n'est plus possible de respecter la chaîne de froid, et les matières les plus sensibles risquent de se dégrader rapidement, a-t-il expliqué. En vue d'apporter plus d'informations sur la situation actuelle, nous avons tenté, à maintes reprises de contacter les responsables de la Société de distribution d'Alger. Nos appels sont restés, malheureusement, sans réponse. A noter que le groupe Sonelgaz compte quatre filiales spécialisées, qui se chargent du volet «distribution», à savoir, la Société de distribution d'Alger (SDA), la Société de distribution Est (SDE), la S.D.C sise à Blida et la S.D Ouest (SDO). De son côté, l'assistante chargée de la communication de la SD Ouest, Mme Bouziane, nous a révélé que pour les deux wilayas, d'Adrar et Béchar, les coupures d'électricité ont lieu lors des heures de pics de chaleurs. Entre 13h et 15h, et 18h à 21h, les citoyens ont tendance à solliciter davantage cette énergie, nous a-t-elle révélé, «ce qui perturbe consécutivement l'organisation de la distribution de cette énergie», a-t-elle ajouté. Actuellement, nous menons une campagne publique de grande envergure pour la rationalisation de l'utilisation de l'électricité», a soutenu Mme Bouziane. S'agissant des dégâts matériels, notre interlocutrice a affirmé que les consommateurs ayant enregistré de pertes matérielles sont tenus de soumettre un dossier détaillé sur les dégâts récensés. Après consultation, ce même dossier est transféré à la compagnie d'assurance compétente pour trancher sur la question de la valeur d'indemnisation, a-t-elle expliqué. Les commerçants ayant cumulé des pertes de marchandises du fait des coupures d'électricité, sont, quant à eux tenus de saisir leurs compagnies d'assurances pour l'indemnisation des marchandises. En fait, seuls les dégâts aux équipements sont retenus par la Sonelgaz en cas de préjudice. Il faut rappeler que la Sonelgaz a justifié les perturbations de la distribution de l'électricité par le fait de l'augmentation de la demande en cette période caniculaire. Cette augmentation a été évaluée à 12% de plus par rapport à l'année 2011. De ce fait, les responsables du Groupe, désormais, autonome, ont appelé les usagers à modérer leur consommation en cette énergie. Or, les besoins en matière de cette énergie, devenue une commodité nécessaire de nos jours, ne cessent de s'accroître du fait de l'élargissement des activités commerciales et industrielles chez nous, et l'édification de nombreuses nouvelles agglomérations et d'habitats qui nécessitent de plus grandes capacités d'alimentation électrique. Cependant, selon les indications de sources très informées, il s'avère qu'une carence importante est enregistrée en matière de production d'électricité. Si l'on veut satisfaire toutes les demandes, le secteur doit renforcer son dispositif par la mise en place de trois à quatre nouvelles centrales électriques, nous a-t-il été révélé. Entre causes et effets, c'est l'usager qui demeure, malheureusement, le grand perdant dans ce genre de situation, qui, du moins qu'on puisse le dire, reste des plus incompréhensibles. Néanmoins, beaucoup de ménages algériens, privés d'électricité, ont dû renouer avec les pratiques d'autrefois. La veillée à la chandelle et les fables algériennes ont été, incontestablement, la grande consolation des familles. Comme le dit si bien le célèbre proverbe, "A quelque chose, malheur est bon". Il est bon de rappeler que, dans ce genre d'imprévus, la vigilance est de mise.
A l'instar du reste des circonscriptions, qui enregistrent de fortes demandes en matière d'énergie électrique en ces temps de grandes chaleurs notamment, plusieurs quartiers populaires de la wilaya d'Alger ont enregistré des interruptions d'alimentation en cette énergie, dont certaines ont duré près de 10 heures, à l'image de la zone de Bachedjerrah à l'est de la capitale, de Dély Ibrahim et Ben Aknoun sur les hauteurs, et Bab El Oued au centre d'Alger. Selon les témoignages des populations concernées, ces interruptions, restées non justifiées par les services concernés, continuent à perturber leur quotidien, provoquant, souvent, de véritables phobies et de grandes craintes dès la tombée de la nuit. D'autant plus, que les principaux produits alimentaires nécessitent un parfait respect de la chaîne de froid, les coupures d'électricité étant la principale cause de leur détérioration. Manifestement, les commerçants demeurent les grands perdants. A Bachedjerrah, un marchand de glaces nous a révélé avoir perdu l'ensemble de sa marchandise, évaluée à plusieurs dizaines de milliers de dinars, à cause des perturbations enregistrées dernièrement. Il s'est demandé, en ce sens, qui se chargera de l'indemnisation de cette perte, rejetant toute la responsabilité sur la société nationale chargée de la distribution de cette énergie. Pour leur part, les bouchers du coin se disent craindre le pire pour leurs quantités de viandes en stock, d'autant plus que le Ramadhan arrive à grand pas, si la situation actuelle n'est pas rétablie dans de brefs délais. Il est vrai que les coupures d'électricités ont des retombées directes et conséquentes sur les marchandises dites «périssables». Ces commerçants déplorent le fait qu'aucun avis de coupure n'ait été rendu public, d'où leur incapacité de prendre les dispositions requises pour sauver leurs marchandises. A l'instar des produits laitiers, des viandes, des surgelés et d'autres aliments de large consommation, certains produits médicaux encourent, aussi, les mêmes risques. Un pharmacien exerçant dans un des quartiers les plus populaires d'Alger, nous a indiqué, à ce propos, avoir été contraint de déplacer son stock de médicaments, notamment, les flacons d'insuline et d'autre substances à cause de ces perturbations. «Comme nous ne pouvons plus compter sur à la disponibilité de l'électricité, nous sommes obligés de vider nos frigos et stocker les médicaments sensibles dans des endroits plus sûrs», nous a-t-il confié. Avec toutes ces coupures, a-t-il averti, il n'est plus possible de respecter la chaîne de froid, et les matières les plus sensibles risquent de se dégrader rapidement, a-t-il expliqué. En vue d'apporter plus d'informations sur la situation actuelle, nous avons tenté, à maintes reprises de contacter les responsables de la Société de distribution d'Alger. Nos appels sont restés, malheureusement, sans réponse. A noter que le groupe Sonelgaz compte quatre filiales spécialisées, qui se chargent du volet «distribution», à savoir, la Société de distribution d'Alger (SDA), la Société de distribution Est (SDE), la S.D.C sise à Blida et la S.D Ouest (SDO). De son côté, l'assistante chargée de la communication de la SD Ouest, Mme Bouziane, nous a révélé que pour les deux wilayas, d'Adrar et Béchar, les coupures d'électricité ont lieu lors des heures de pics de chaleurs. Entre 13h et 15h, et 18h à 21h, les citoyens ont tendance à solliciter davantage cette énergie, nous a-t-elle révélé, «ce qui perturbe consécutivement l'organisation de la distribution de cette énergie», a-t-elle ajouté. Actuellement, nous menons une campagne publique de grande envergure pour la rationalisation de l'utilisation de l'électricité», a soutenu Mme Bouziane. S'agissant des dégâts matériels, notre interlocutrice a affirmé que les consommateurs ayant enregistré de pertes matérielles sont tenus de soumettre un dossier détaillé sur les dégâts récensés. Après consultation, ce même dossier est transféré à la compagnie d'assurance compétente pour trancher sur la question de la valeur d'indemnisation, a-t-elle expliqué. Les commerçants ayant cumulé des pertes de marchandises du fait des coupures d'électricité, sont, quant à eux tenus de saisir leurs compagnies d'assurances pour l'indemnisation des marchandises. En fait, seuls les dégâts aux équipements sont retenus par la Sonelgaz en cas de préjudice. Il faut rappeler que la Sonelgaz a justifié les perturbations de la distribution de l'électricité par le fait de l'augmentation de la demande en cette période caniculaire. Cette augmentation a été évaluée à 12% de plus par rapport à l'année 2011. De ce fait, les responsables du Groupe, désormais, autonome, ont appelé les usagers à modérer leur consommation en cette énergie. Or, les besoins en matière de cette énergie, devenue une commodité nécessaire de nos jours, ne cessent de s'accroître du fait de l'élargissement des activités commerciales et industrielles chez nous, et l'édification de nombreuses nouvelles agglomérations et d'habitats qui nécessitent de plus grandes capacités d'alimentation électrique. Cependant, selon les indications de sources très informées, il s'avère qu'une carence importante est enregistrée en matière de production d'électricité. Si l'on veut satisfaire toutes les demandes, le secteur doit renforcer son dispositif par la mise en place de trois à quatre nouvelles centrales électriques, nous a-t-il été révélé. Entre causes et effets, c'est l'usager qui demeure, malheureusement, le grand perdant dans ce genre de situation, qui, du moins qu'on puisse le dire, reste des plus incompréhensibles. Néanmoins, beaucoup de ménages algériens, privés d'électricité, ont dû renouer avec les pratiques d'autrefois. La veillée à la chandelle et les fables algériennes ont été, incontestablement, la grande consolation des familles. Comme le dit si bien le célèbre proverbe, "A quelque chose, malheur est bon". Il est bon de rappeler que, dans ce genre d'imprévus, la vigilance est de mise.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)