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Les anciens du FFS dénoncent l'affaire Hallet


Les anciens du FFS dénoncent l'affaire Hallet
«Ce qui se cache derrière ce scénario ne trompe personne tant nous connaissons les gènes et les pratiques de ce groupe qui a la paternité de ce coup fourré.»Le vent de la discorde souffle de nouveau sur la maison FFS. Les deux clans aux commandes du parti s'invitent encore une fois au lavage du linge sale en famille. La commission du FFS chargée du traitement de l'affaire dite Hallet va se réunir aujourd'hui pour décider du sort de ce dernier en raison d'une déclaration relative au positionnement d'Ait Ahmed durant les évènements islamistes de 1992.Cela a suffi pour soulever un vent d'indignation, notamment dans les rangs des anciens cadres et militants qui ont eu à subir le même traitement durant les années précédentes.«En réalité, ce qui se cache derrière ce scénario ne trompe personne tant nous connaissons les gènes et les pratiques de ce groupe qui a la paternité de ce coup fourré», indiquait hier Nacer Maouche, ex-coordinateur de la wilaya de Béjaïa, allusion à la volonté du groupe des Balloul que l'on a présenté comme celui de la «légitimité familiale» de «détruire tout ce qui ne participe pas à conforter leur hégémonie sur le parti et leurs intérêts matériels».«Hallet, étant membre du présidium, son cas ne peut être examiné que par le conseil national du FFS et la décision rendue doit être entérinée par le congrès», a ajouté Maouche, soulignant que «la chasse aux sorcières doit définitivement cesser si nous voulons demeurer en phase, en résonance et en cohérence avec les idéaux et les principes du parti dont la ligne a été malheureusement négociée pour faire du FFS un parti normalisé, au grand dam de ses militants et sympathisants». Mohand Arezki Bourdjil, cadre du Forum socialiste, un mouvement formé par les démissionnaire du FFS, estime pour sa part que «ce qui se passe aujourd'hui n'est ni choquant ni surprenant, nous sommes habitués, à mon humble avis, cette stratégie s'inscrit dans la préparation du prochain congrès où les règles doivent être établies maintenant pour éviter toute surprise qui pourrait ressurgir au moment de sa tenue. une manière de préserver le consensus», ajoutant que «le socialisme est le seul courant politique qui combat l'exclusion sous toutes ses formes, s'il y a réellement nécessité de recourir à cette pratique qui s'est généralisée ces dernières années, il serait plus ou moins acceptable qu'elle soit appliquée pour celui qui avait tendu la main aux organisations qui incarnent directement l'impérialisme ou pour celui qui avait déclaré sur l'antenne d'une radio que le socialisme est révolu et qu'il y a lieu de ne plus en parler».De son côté, Kaci Djebbar, un membre du conseil national s'invite pour arrêter «les agissements du clan dominant et la mainmise sur la commission nationale de médiation». «Un pur enfant du système et de l'Ugta jugera un pur enfant du FFS par la force des choses et la trahison», s'est-il indigné dans un partage sur Facebook. «Le problème avec cette histoire de Rachid Hallet est purement politique», conclut-il.Même loin des affaires du parti pour certains, la nostalgie les a rappelés à l'ordre pour se positionner dans ces moments difficiles que vit le Front des forces socialistes.


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