Algérie

Législatives en Égypte



Frères musulmans contre PND Des observateurs indépendants ont signalé avoir relevé des irrégularités lors de la première phase des législatives en Egypte. Ainsi, le chef spirituel des Frères musulmans égyptiens, Mohammed Mehdi Akef, a accusé de fraude le régime du président Hosni Moubarak. « Il y a de la fraude partout, pas de transparence, pas de liberté », a-t-il déclaré à la presse. Selon l?AFP, il a accusé le Parti national démocrate (PND) du président Moubarak d?« utiliser de sales méthodes de fraudes ». De même, Mohammad Al Sawy, de l?Organisation égyptienne pour les droits de l?homme, a fait état d?« irrégularités et de certains actes de violence », tout en affirmant que les observateurs de l?OEDH, plus de 600, s?étaient vu refuser l?accès à certains bureaux de vote. L?ONG Shayfeencom a également répertorié des irrégularités au Caire et dans les sept autres gouvernorats. Les Egyptiens ont commencé hier à élire leurs députés dans une bataille législative qui a tourné à la confrontation entre le parti au pouvoir et son principal opposant, les Frères musulmans. Pas moins de 5310 candidats se disputent les 444 sièges élus de l?Assemblée du peuple. Dix autres sièges seront attribués directement par le Président. Le PND disposait de 404 sièges depuis les dernières élections de 2000, qui avaient été entâchées de vastes irrégularités. Aux termes d?un amendement constitutionnel très controversé, seul un parti ayant obtenu au moins 5% des sièges pourra présenter un candidat à la prochaine présidentielle de 2011. C?est par Le Caire et sept autres gouvernorats du pays que le renouvellement du Parlement a débuté, deux mois après la présidentielle remportée par Hosni Moubarak pour un cinquième mandat consécutif. Pour la première fois, précise l?AFP, les urnes sont transparentes et des observateurs d?ONG locales ont été autorisés à surveiller ce scrutin.



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