Algérie

Le vice-ministre des affaires étrangères syrien à Alger


Damas en quête de soutien Dans un message transmis hier par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walid Al Maâlam, au président Abdelaziz Bouteflika, Bachar Al Assad a clairement demandé l?appui de l?Algérie en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité et également en tant que pays qui préside la Ligue arabe. « Je suis venu en Algérie porteur d?un message du Président syrien, M. Bachar Al Assad, au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, concernant les développements de la situation dans notre région. » Et d?ajouter : « La mission de la commission d?enquête internationale sur l?assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri et la récente décision du Conseil de sécurité, d?autant que l?Algérie est membre de cette institution et préside, actuellement, le sommet arabe », a déclaré, à son arrivée à Alger, Walid Al Maâlam, réaffirmant l?engagement de son pays à appliquer la résolution 1636 du Conseil de sécurité relative à l?enquête sur l?assassinat de Hariri. Walid Al Maâlam a précisé que la commission d?enquête syrienne « jouit de larges prérogatives, notamment d?enquêter avec n?importe quel Syrien dont le nom est cité dans le rapport Mehlis ou évoqué plus tard, qu?il soit civil ou militaire ». Et d?ajouter : « Elle peut coopérer avec la justice libanaise ainsi qu?avec la commission d?enquête internationale. » L?envoyé spécial de Bachar Al Assad demande à ce que « le travail de la commission d?enquête internationale s?écarte de toute tentative d?instrumentalisation à des fins politiques visant la Syrie et la stabilité de la région ». La résolution onusienne a été votée le 31 octobre 2005, soit 11 jours après la publication du rapport d?enquête, élaboré par M. Mehlis. Le rapport Mehlis accusait certains hauts responsables syriens de la sécurité d?être derrière l?assassinat de l?ex-Premier ministre libanais. Entre la publication du rapport d?enquête et le vote de la résolution du Conseil de sécurité, le président syrien a procédé le 29 octobre 2005, à l?installation d?une commission nationale dont la mission est de contribuer dans l?enquête sur l?assassinat de Hariri. Depuis, la Syrie a intensifié ses activités diplomatiques à même de s?en sortir indemne de cette affaire. Se montrant coopérantes, les autorités syriennes ont invité, à Damas, M. Mehlis afin de pouvoir examiner « les meilleurs moyens de coopération ». Hier, dans une lettre écrite à ce dernier et publiée par l?agence officielle Sena, la juge syrienne Ghada Mourad a indiqué que « la commission d?enquête syrienne vous invite à vous rendre en Syrie à la date que vous fixerez afin que les deux commissions étudient les meilleurs moyens et mécanismes de coopération ». Elle lui a proposé « la signature d?un protocole pour établir la coopération nécessaire » afin de faire éclater la vérité sur l?assassinat de Hariri. Selon elle, la commission syrienne « apprécie la mission délicate dont vous êtes investi et exprime sa disposition à une totale coopération et une entière coordination avec votre commission afin de parvenir à la vérité que nous voulons tous ».
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