Le statut quo perdure

Sur un autre registre, l’on déplore une gestion administrative et un fonctionnement en deçà des exigences d’un club professionnel qui se respecte. Depuis le passage du club au statut de CSP ou SSPA, termes à la mode en ce moment, les choses n’évoluent pas dans le sens escompté, et, apparemment, c’est le statut quo qui prévaut. Le MSPB est toujours géré au jour le jour et l’on ne fait que colmater les brèches et parer au plus pressé.
On prend acte tout de même du rôle prépondérant et décisif joué par le président du CSA et membre du conseil d’administration du SSPA MSPB, Messaoud Zidani en l’occurrence, dans cette embellie purement sportive que vit l’équipe. Au MSPB, beaucoup est à revoir, les choses doivent radicalement changer: le club a besoin de compétences affirmées pour espérer être géré en fonction de ce qui est clairement et textuellement exigé par le cahier des charges. On parle même et avec insistance d’un second encore plus exigeant celui-là, et qui verra le jour incessamment comme annoncé par les services du MJS. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts et qui sait si ce club populaire sera au rendez-vous ' En tout état de cause et au train où vont les choses, rien ne prête à l’optimisme, à moins que les membres du conseil d’administration réagissent dans l’unique intérêt du MSPB, tel est le souhait exprimé par certains supporters et anciens joueurs.
Les amoureux du club ont ras-le-bol de cette situation et exigent  un changement radical sur tous les plans ainsi que l’ouverture du capital du club aux investisseurs qui ne demandent que la transparence et la volonté des responsables du club pour se lancer dans le bain. «Non, le Mouloudia de Batna est un patrimoine public qui appartient à toute la région des Aurès et nul n’a le droit de s’ériger en tuteur ni par héritage sportif ni par d’autres considérations sportives ou extra-sportives», martèlent vigoureusement des supporters rencontrés au centre-ville. Alors les choses évolueront-elles ' C’est tout le mal que les mouloudéens  souhaitent.