Algérie

LE SOIR DE L'OUEST



TLEMCEN
Mansourah, la mort programmée des petits fellahs
Dans la région de Mansourah, à Tlemcen, ils sont à peine une dizaine de petits agriculteurs qui continuent à travailler la terre, et ce, malgré de nombreuses contraintes et difficultés. Mais pour combien de temps encore '
La plupart de ces paysans qui ont toujours été fidèles à la terre ont tout abandonné et préféré gagner leur vie ailleurs ; les plus chanceux se sont lancés dans une activité commerciale, d'autres vivent dans des conditions difficiles. Aujourd'hui, les petits propriétaires d'Imama et d'Aïn Douz, dans la daïra de Mansourah, lancent un véritable cri de détresse au wali de Tlemcen pour sauver leur activité agricole. Plus de 13 fellahs sont privés d'eau d'irrigation depuis le Ramadan et leurs récoltes ont été perdues par manque d'eau. Les eaux d'irrigation provenaient d'un sondage qui a été affecté à l'usine des eaux minérale de Mansourah, et il été mis fin au quota réservé aux fellahs de cette région agricole. Depuis, ils sont obligés d'irriguer leur terre avec l'eau destinée à la consommation domestique et, bien sûr, la facture de l'OPEOR est plus que salée. Un fellah a reçu une facture de 36 millions de centimes et dit préférer abonner sa terre que de payer une somme pareille, d'autant plus que toute sa récolte a été détruite. En privant d'eau de ce sondage réalisé en 1985 les petits fellahs d'Aïn Douz et d'Imama, on les condamne tout simplement à cesser de cultiver leurs terres, leur seul bien qui a fait vivre des générations entières. Mansourah était réputée pour ses vergers et son vignoble, il y avait à l'époque plusieurs sources qui, malheureusement, ont disparu. Seul Aïn Mokdad continue à défier le temps et la sécheresse. A partir de l'hôpital, toute cette verdure a disparu, le béton a bouffé le paysage, alors il faut mettre fin à ce massacre, et ce serait commettre un autre crime que d'obliger les derniers petits fellahs de cette localité à abandonner leurs petits lopins de terre. Les eaux minérales de Mansourah doivent concéder un quota pour l'irrigation des terres agricoles, car il y va de la survie de plusieurs familles qui n'ont d'autre ressource que cette terre vivrière.
M. Zenasni
FORMATION PROFESSIONNELLE À TIARET
Un nouveau centre pour le tourisme et l'artisanat
Le secteur de la formation professionnelle à Tiaret vient d'être renforcé par un nouveau centre spécialisé en tourisme et artisanat, deux créneaux censés enrichir le potentiel traditionnel que recèle la région. L'ouverture officielle de la nouvelle structure a eu lieu, hier, à l'occasion du coup d'envoi de la rentrée d'octobre 2012.
D'une capacité actuelle de 300 places, cet unique établissement du genre dans la wilaya a déjà accueilli jusque-là plus de 200 inscrits et offre plusieurs filières liées à la poterie, la tapisserie, la pâtisserie traditionnelle, la cuisine collective, la sculpture sur bois, la sculpture sur verre, la sculpture sur marbre, la céramique, la bijouterie et autres. Selon nos sources, ce joyau, de par son immensité, son emplacement et l'impact économique et culturel qu'il pourrait générer, pourrait être hissé au rang d'institut régional. Dans son intervention, le wali de Tiaret, visiblement peu satisfait des résultats de la formation professionnelle sur le terrain, notamment dans le bâtiment pour ce qui est de la maçonnerie, la plomberie et autres spécialités demandées, a longuement insisté sur l'adéquation théoriepratique, ne serait-ce que pour pallier au déficit enregistré en la matière d'autant que le secteur a bénéficié d'une multitude d'avantages. Il s'agit notamment de l'amélioration des conditions d'encadrement, de l'acquisition de matériels ainsi que de l'extension de la carte de la formation professionnelle avec la réalisation de plusieurs établissements dans la wilaya à l'image de ceux de Chellala, Sidi El Hosni et bientôt deux autres à Sougueur et Frenda. Il convient de signaler que le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Tiaret, propose pour la session d'octobre 2012, un nombre global de 5 435 places réparties sur 15 filières et 50 spécialités tous niveaux confondus, sachant que ce nombre est appelé à augmenter dans les prochains jours, en raison de la prolongation des délais d'inscription.
Mourad Benameur
ORAN
Saisie de 150 g de cocaïne, 300 g de kif et 800 psychotropes
Suite à des enquêtes de police menées la semaine passée par la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants, il a été procédé à la saisie de plus de 150 grammes de cocaïne, 300 grammes de kif et de 800 comprimés de psychotropes. Cela a permit l'arrestation de 5 personnes âgées entre 27 et 56 ans, mises en cause dans ce trafic de stupéfiants.
C'est suite à des informations parvenues à la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants, par le biais du numéro vert de la police à savoir le 1 548, faisant état qu'un individu commercialisait des stupéfiants au niveau du quartier Ed Derb, qu'une enquête a été ouverte pour vérifier cette information. Après confirmation, un individu âgé de 38 ans, gérant d'un kiosque de vente de cigarettes à Ed Derb, soupçonné de mener en parallèle le deal de drogue, a été appréhendé en possession de 800 comprimés de psychotropes et plus de 110 grammes de kif. L'inculpé a fini par dénoncer son fournisseur en drogue, ce qui a permis à la police de l'arrêter tout en procédant à la saisie de deux voitures qu'il utilisait pour le transport et la commercialisation de sa marchandise prohibée. Les deux mis en cause ont été présentés à la justice pour détention et commercialisation de stupéfiants. Dans le même sillage, deux individus ont été arrêtés au niveau du quartier de Gambetta où les éléments de la police ont saisi sur l'un d'entre eux, après une fouille minutieuse, la quantité de 150 grammes de kif. L'un des deux inculpés est un repris de justice notoire faisant l'objet de deux mandats d'arrêt. Tout les deux ont été écroués. En parallèle, une autre opération de police a permis l'arrestation d'un jeune âgé de 27 ans en possession de 150 grammes de cocaïne.
Amel Bentolba
MASCARA
Le chef de Sûreté de wilaya réfute toute implication des policiers dans la mort du jeune homme
Lors d'une sortie de travail du wali de Mascara, le chef de Sûreté de wilaya, faisant partie de la délégation qui l'accompagnait, répondra à un journaliste qui demandait des éclaircissements sur la mort du jeune homme A. S., 33 ans, qui a eu lieu lors de son interpellation mardi 9 octobre. Le premier responsable de la Sûreté fera cette déclaration : «Le policier n'a fait que son travail et n'a aucune responsabilité dans le décès du jeune homme.» Il ajoutera que «selon le médecin légiste, la mort est due à l'étouffement provoqué par l'absorption d'un morceau de drogue et de deux sachets dont l'un contenait du cannabis».
Meddeber Mohamed
DEMANTÈLEMENT D'UN RESEAU DE TRAFIQUANTS DE DROGUE
Saisie de près de 7 kg de kif dans un train entre Béni-Ounif et Aïn-Sefra
Un réseau de trafiquants de drogue composé de cinq individus, dont un handicapé physique, activant entre Béchar et Aïn-Sefra, a été démantelé conjointement par la Gendarmerie nationale de Béchar et d'Aïn-Sefra, selon notre source. Les faits remontent au wee-end dernier, lorsque la brigade de gendarmerie d'escorte assurant la sécurité à bord du train de voyageurs en provenance de Béchar a appréhendé, entre Béni-Ounif et Aïn-Sefra, un individu accompagné de deux autres suspects en possession de 6,900 kg de kif traité soigneusement dissimulés dans ses bagages et prêts à être livrés à deux de leurs complices qui les attendaient à la gare ferroviaire d'Aïn- Sefra où le train devait arriver vers minuit, poursuit notre source. A l'issue de l'arrestation de ces cinq narcotrafiquants et l'identification du dealer qui se trouve en fuite, une enquête a été aussitôt diligentée par les brigades des stupéfiants pour remonter la filière.
B. Henine
MOSTAGANEM
Les vendeurs informels du centre-ville délogés
La place des frères Ben Cheikh que l'on dénomme «la carrée» et les rues adjacentes du marché couvert envahies par des dizaines de vendeurs à la sauvette ont été vidées hier dimanche dans le calme tandis que les baraquements et autres étals rasés. Les commerçants dans leurs boutiques se félicitaient d'être libérés de cette concurrence déloyale et au grand bonheur des riverains et des piétons. C'était sous un œil vigilant et d'un dispositif de sécurité venu en force dès 6 heures du matin que l'opération a été menée à bien et a abouti à l'éradication totale des commerces informels. Plus déterminés que jamais à mener cette action, les services municipaux poursuivront cette lutte et prochainement, ce sera les abords du marché de Aïn-Sefra qui connaîtront le même sort. Cette opération a été menée conjointement par les services de la Direction du commerce, de la concurrence et des prix et la police. Les commerçants informels délogés espèrent qu'ils seront tous recasés dans les meilleurs délais dans un marché ou dans des endroits plus appropriés. D'autres s'interrogent par contre sur leur sort et voient leur gagne-pain disparaître.


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