Algérie

Le sexe de l?Etat



C?est une tendance générale au pays du double je, les gouvernants, même les plus progressistes, même les plus islamistes, ont tous des maîtresses. Jusque-là, à part l?hypocrisie, aucun problème, chacun a le droit d?avoir des relations sexuelles qu?il juge agréables. Le problème est que la plupart de ces maîtresses sont entretenues par l?argent public, donc par l?Etat et les contribuables. Telle maîtresse d?un grand gouvernant a un poste dans une ambassade où elle est payée à ne rien faire. Telle autre s?est vu offrir un appartement sur le fonds du million de logements qui n?a pas encore abouti. Telle autre encore voyage avec cet autre ministre sous l?alibi d?assistante prise en charge par l?Etat. Les exemples sont nombreux, il y a même une entreprise publique qui possède la particularité de n?abriter que des maîtresses de responsables qui ont trouvé par là le moyen collectif de gérer leurs pulsions sur le dos de la collectivité. Si les Algériens, sur cette terre étrange de faux consensus, rêvent tous d?avoir une épouse en hidjab et une maîtresse en minijupe, est-ce aux Algériens d?entretenir les maîtresses de personnalités publiques ? Non mais ces maîtresses qui entretiennent des relations avec des hommes puissants ne sont pas coupables, elles tirent ce qu?elles jugent nécessaire pour elles et pompent les ressources de l?Etat par simple phénomène d?osmose inverse. Les coupables sont bien évidemment ceux qui les entretiennent avec l?argent du Trésor, incapables de faire la différence entre la vie privée et la responsabilité publique. Ce point sensible des maîtresses de personnalités politiques a déjà posé problème, ici même d?ailleurs, et fait l?objet de poursuites en diffamation. C?est pour cette raison que nous n?allons pas donner de noms, ou alors sur internet. Quel site ? Donner l?adresse est déjà diffamatoire. Mais il suffit de chercher.



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)