Algérie

« Le séjour des supporters au Brésil coûtera entre 350.000 et 750.000 dinars »



« Le séjour des supporters au Brésil coûtera entre 350.000 et 750.000 dinars »
Dans une salle de conférence du stade 5-Juillet pleine à craquer, en présence notamment du président du COA, Mustapha Berraf, des cadres du MJS et des responsables des fédérations, le ministre a fait un état des lieux général du sport algérien. Le football s'est taillé la part du lion. Le ministre s'est surtout focalisé sur la question du transport des supporters algériens au Brésil pour soutenir les Verts en prévision de la phase finale de la coupe du monde 2014. Tout en rappellent que « chaque Algérien disposant d'un ticket d'entrée au stade au Brésil ouvre droit à une aide de l'Etat », Mohamed Tahmi a levé le voile sur les formules arrêtées par la commission intersectorielle. Il révèle d'abord que l'Etat a fourni des efforts pour revoir à la baisse le tarif. Alors qu'elle était fixé à 400.000 DA, la formule la moins chère coûtera finalement 350.000 DA. Ceux qui choissent cette formule auront droit au billet d'avion jusqu'au Brésil, aux tickets d'entrée au stade et à l'hébergement dans un hôtel trois étoiles. Les supporters qui optent pour la deuxième formule (hôtel quatre étoiles) devront payer environ 420.000 DA, et 750.000 DA pour ceux qui jettent leur dévolu sur la troisième formule (hôtel cinq étoiles). « L'opération d'inscription débutera jeudi prochain », annonce le ministre. Abordant, par ailleurs, la candidature de l'Algérie à l'organisation de la CAN 2019 ou la CAN 2021 de football, M. Tahmi dira que « l'Algérie devrait être prête pour accueillir cette compétition. Nous sommes d'ailleurs disposés à accueillir une commission d'inspection de la CAF. La FAF a opté pour plusieurs villes, dont Blida, Alger, Oran et Constantine. Onze projets de stade sont inscrits dans différentes wilayas. D'ici à 2019, nous aurons en principe le temps nécessaire pour terminer ce programme ». Il souligne que le retard accusé dans la construction de certains stades, dont le cas le plus évoqué est celui de Douera, est dû à des lenteurs de procédures. Se voulant rassurant, Mohamed Tahmi estime que « les choses commencent à rentrer dans l'ordre. En 2012, le taux de lancement des 12.000 projets d'infrastructures sportives se situait à environ 35%. Au jour d'aujourd'hui, le taux de lancement est de l'ordre de 80% ». Une manière pour lui de mettre en relief les efforts consentis par l'Etat afin de relancer le sport en Algérie. « En Algérie, il n'y a pas de problème de moyens. Les pouvoirs publics mettent le paquet pour les fédérations. Le problème se situe au niveau de la gestion », dira-t-il.« L'état continuera à accompagner les clubs professionnels »Le premier responsable du sport est revenu sur sa réunion avec les clubs professionnels de football (L1 et L2) prévue le 9 du mois en cours. Elle sera, d'après lui, « consacrée à la question d'accompagnement des clubs. L'Etat continuera à aider les clubs en 2014 et en 2015 ». Mais il refuse l'intervention des autorités publiques dans le dossier d'investissement dans les clubs. « On ne peut pas forcer les sociétés publiques ou privées à investir dans les clubs. Cela ne relève pas de nos prérogatives », tranche-t-il. Une sortie qui risque de susciter le mécontentement des clubs qui ne cessent, en raison de l'insuffisance des finances, d'appeler à l'intervention des pouvoirs publics pour confier la gestion des clubs à des sociétés.« Nous combattrons la corruption »Le conférencier insiste également sur la gestion du contribuable dans le domaine du sport. Il évoque d'ailleurs les fédérations de karaté et de handball qui ont, selon ses dires, « enregistré de graves affaires de corruption. Les dossiers sont au niveau de la justice ». « L'Etat ne ménagera aucun effort pour combattre ce phénomène », s'engage-t-il.


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