Le secteur de la culture en léthargie Bouira : les autres articles

Les chantiers du secteur de la culture à Bouira avancent très lentement. Le fait de bénéficier de plusieurs infrastructures est loin d'être une aubaine pour la région dans la mesure où la réglementation concernant les délais de livraison n'est pas respectée.
Les citoyens dans cette région, frappée par une sécheresse culturelle pendant de longues années, attendent, la mort dans l'âme, l'achèvement des projets prévus pour ce secteur. Concernant les plus anciens projets qui traînent encore, il y a lieu de citer la réalisation de l'annexe de la bibliothèque nationale (BN) et la restauration du Fort turc, un monument historique de l'époque ottomane, en vue de le reconvertir en musée régional. Cela fait plus de quatre ans que le lancement des travaux de ces infrastructures culturelles a été annoncé. Ainsi, il faut souligner que même leur réception devait avoir lieu il y a deux ans. Pour le volet financier, l'annexe de la BN devrait consommer, réalisation et équipements compris, une enveloppe qui dépasserait de loin les 40 milliards de centimes. Le Fort turc qui sera transformé en musée, coûterait, quant à lui, pas moins de 8 milliards de centimes.
D'autres chantiers risquent de connaître le même sort que celui de l'annexe de la BN ou du musée. Il s'agit du projet de théâtres de plein air et celui de la salle Erich qui sera reconvertie en théâtre régional. Pour le premier projet, situé au chef-lieu de wilaya, les pouvoirs publics ont débloqué un budget de 27 milliards de centimes.Il faut souligner cependant que les autorités du secteur n'ont pas l'air d'exercer la pression sur les entreprises en charge de réaliser ces projets. En outre, la restauration des sites archéologiques et historiques accuse d'énormes retards. D'aucuns estiment que la relance de la vie culturelle dans la wilaya ne sera possible que si les responsables du secteur fassent respecter la loi, notamment en matière des délais de livraisons des projets.