Algérie - A la une

Le risque pour l'Algérie demeure « faible », selon le ministère de la Santé



Le risque pour l'Algérie demeure « faible », selon le ministère de la Santé
S'exprimant au forum de la Sûreté nationale sur les procédures prises par les autorités pour faire face à la menace d'une épidémie du virus Ebola, elle a indiqué que le risque pour l'Algérie demeurait « faible ». Elle avance deux raisons. Primo : les conditions climatiques et environnementales défavorables à l'apparition de l'épidémie chez nous. Deuxio : l'Algérie n'a pas des liaisons aériennes directe avec les pays infectés. N'empêche, la même responsable a souligné l'impératif de rester « vigilant » et « mobilisé » pour faire face à toute menace. Pour elle, « le risque zéro n'existe pas ». Elle a fait savoir, à cet effet, que toutes les mesures préventives ont été mise en place, notamment la réactivation du dispositif de surveillance et d'alerte au niveau des points d'entrée (aériens, maritimes et terrestres). Comme il a été décidé de réactiver le dispositif d'alerte et de prise en charge au niveau des infrastructures de la santé. Un autre dispositif a été actionné au niveau des frontières. Il consiste entre autres, en l'orientation des voyageurs vers les points de contrôle sanitaire. La sous-directrice au ministère de la Santé a expliqué que des matériels de protection sanitaires (masques, lunettes, blouses, sur-blouses, et bottes) ont été distribués à l'ensemble des structures de santé du pays. Il a été, également, procédé, a-t-elle renchéri, à l'organisation d'une session de formation au profit du personnel médical. Selon elle, un travail d'évaluation mené par des experts se fait constamment pour tester l'efficacité des dispositions sur le terrain. En outre, au niveau de chaque hôpital, des salles d'isolement ont été créées pour, éventuellement, accueillir et traiter des patients suspectés d'avoir contracté le virus. Des salles d'isolement sont également installées au niveau des aéroports, des ports et des postes frontaliers, a fait savoir, pour sa part, le responsable de la sécurité de l'aéroport Houari-Boumediene, le commissaire principal Noureddine Boukhaoui. Il a indiqué qu'une commission a été installée le 24 octobre dernier au niveau de la DGSN chargée de suivre l'évolution de la maladie dans les pays infectés.Ne pas céder à la paniqueAlors qu'un premier cas de contamination du virus Ebola a été détecté au Mali, le ministère de la Santé a invité les Algériens à ne pas céder à la panique. Sa représentante a rassuré qu'une équipe d'experts s'est déplacée à Tamanrasset et Adrar afin d'évaluer le risque. « Ce n'est pas par ce que le virus est apparu au Mali qu'on doit être alarmiste. Ce n'est pas parce que le Mali a enregistré son premier cas que la maladie est forcément en Algérie », a-t-elle indiqué. Pour ce qui est des symptômes du virus Ebola, Mme Hamadi a expliqué qu'ils sont identiques à ceux d'une grippe avec la survenue d'une fièvre et des maux de tête, de la fatigue, une gêne respiratoire, des nausées suivies de vomissements et de diarrhées débouchant sur des hémorragies. Pour ce qui est des modes de transmission, le virus Ebola se transmet d'une personne à l'autre par contact direct, mais aussi d'une manière indirecte, par contact avec des surfaces et des objets contaminés. La salive et les larmes peuvent également représenter un risque. Par contre, la maladie ne se transmet pas par voie aérienne.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)