Algérie - A la une

Le renforcement du partenariat, une « priorité stratégique »


Le renforcement du partenariat, une « priorité stratégique »
Le diplomate a affirmé que le renforcement du partenariat entre la France et l'Algérie est une « priorité stratégique » et que le développement des relations économiques est au c?ur de sa mission en Algérie ». Emié a indiqué que le cap des relations entre les deux pays a été fixé en décembre 2012 lors de la visite d'Etat en Algérie du président François Hollande. L'ambassadeur a également tenu à rappeler que la France est déjà le deuxième partenaire économique de l'Algérie avec des échanges s'élevant à 10 milliards d'euros en 2013. « Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures et le premier employeur étranger. Les 450 entreprises françaises, présentes dans le pays, ont permis de créer 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects », a-t-il expliqué.La réunion du COMEFA, un « nouveau stade » dans le partenariatL'ambassadeur français a considéré que la prochaine réunion du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa), le 10 novembre prochain à Oran, en présence, pour la partie française, du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, et du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, permettra de passer à « un nouveau stade » dans le processus de partenariat. Il a, en outre, rappelé que ce comité, qui été mis en place le 28 mai 2013, est une « nouvelle instance de dialogue de haut niveau » portant sur l'ensemble des aspects de la relation économique bilatérale. « Cet outil permet de dynamiser les relations économiques entre les deux pays, en favorisant la création de nouveaux partenariats industriels et en définissant des coopérations, par exemple en matière de formation, qui favoriseront les activités des entreprises des deux pays », a-t-il soutenu. Il a estimé également que la tenue de ce comité sera l'occasion d'inaugurer, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, l'usine de production de véhicules Renault d'Oued Tlelat (Oran), qu'il qualifie d'un des exemples les « plus achevés » de ces partenariats industriels dont les deux parties souhaitent le développement. « Le projet permettra de créer, à terme, plus de 1.200 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects », a affirmé le diplomate français.Le terrorisme, un « ennemi commun » des deux paysSur le plan de la coordination des efforts en matière de lutte contre le terrorisme, Emié qualifie le phénomène d'« ennemi commun » pour la France et l'Algérie et contre lequel il faudra « lutter ensemble sans relâche », indiquant que cette coordination est « étroite et opérationnelle ». Revenant sur le « lâche assassinat » à Tizi Ouzou du ressortissant français Hervé Gourdel, le diplomate a estimé que « la mort horrible de notre compatriote a touché aussi bien les Français que les Algériens, qui ont tant souffert dans le passé de la violence terroriste », soulignant, à cet effet, « la qualité de la coopération avec les autorités algériennes ». « Nous sommes reconnaissants à l'Algérie pour les hommes et les moyens qu'elle mobilise et déploie pour retrouver le corps d'Hervé Gourdel et punir les auteurs de son assassinat. » Par ailleurs, au sujet de la libre circulation des personnes, l'ambassadeur français a relevé la croissance « significative » de visas délivrés en 2013 pour les ressortissants algériens, et qui se poursuivra, a-t-il ajouté, durant l'année 2014, avec « probablement » 300.000 visas.Appui aux efforts algériens en Libye et au MaliDans le dossier libyen, le diplomate français a noté qu'il n'y a pas d'autre choix que celui de « renouer le dialogue entre les Libyens et de favoriser la restauration de la sécurité et des institutions de l'Etat », relevant que la France partage avec les autorités algériennes une « grande préoccupation » sur les risques liés à la déstabilisation de ce pays. « Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bernardino Leon, joue à cet égard, un rôle central pour coordonner les efforts de la communauté internationale. Les pays voisins sont pleinement associés à ces efforts et, à ce titre, l'implication diplomatique algérienne, articulée avec les travaux menés sous l'égide des Nations unies, est précieuse ». Au sujet de la crise malienne, l'ambassadeur français a réitéré le soutien de la France à l'action de l'Algérie en faveur d'un « règlement durable » dans ce pays. « Le président de la République a eu l'occasion de saluer et de soutenir l'action de l'Algérie en faveur d'un règlement durable à la crise malienne, notamment lors de son discours fin août à la conférence des ambassadeurs », a-t-il rappelé.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)