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Le recours aux privés, une fausse solution



Le recours aux privés, une fausse solution
A Afir, une municipalité qui englobe 20 villages, les élèves se plaignent énormément de la vétusté des bus du transport scolaire. «A présent, on a six bus, dont cinq sont très anciens.L'année passée, on a signé une convention avec des privés pour 4,5 millions de dinars afin de remédier aux pannes. Ce n'était pas une bonne solution. Cette fois on a obtenu une subvention de 4 millions de dinars mais on ne va pas refaire l'expérience», indique un élu à l'APC. A Naciria, une localité qui dispose de 9 bus, la multiplication des pannes a déjà incité l'APC à confier les réparations à un privé pour 2,6 millions de dinars.
«On n'avait pas le choix, mais si c'est l'APC qui achète la pièce, la dépense a été moindre», estime M. Kelladi, membre de l'exécutif.
Selon lui, la commune dispose d'un seul mécanicien qui a été recruté comme gardien. En 2016, l'APC a bénéficié d'une subvention de 3 millions de dinars sur le budget de wilaya pour louer des bus chez le privé.
A ce jour, aucun transporteur en commun ne s'est manifesté. Les élus souhaitent la modification de l'intitulé de la subvention afin de pouvoir la dépenser ailleurs. Mais la chose n'est pas aussi simple qu'on le pense, puisque leur demande doit être approuvée par le wali. Même problème aux Issers, qui a bénéficié de 2 subventions similaires, mais non encore consommées faute de soumissionnaires. Certains privés refusent de répondre aux avis d'appel d'offres des APC de crainte de ne pas être payés, tandis que d'autres, avides de gain, jugent ce genre d'affaires moins alléchantes, nous dit-on.
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