Algérie

Le profilage géographique au service de la biodiversité



Pour surveiller et identifier les espèces invasives qui menacent la biodiversité, des chercheurs britanniques ont mis au point un système étonnant basé sur un outil de profilage géographique. Une technique souvent utilisée dans la recherche de... criminels.La prolifération des espèces invasives est l'une des causes principales de l'érosion de la biodiversité dans le monde. Mais identifier ces espèces pour les empêcher de nuire n'est pas chose aisée. Plusieurs techniques sont utilisées, mais les chercheurs ne parviennent pas toujours à localiser de façon précise les vecteurs d'invasion.
Des scientifiques britanniques de l'université de Londres ont alors mis au point un nouveau système. Dans la revue Ecography, ils expliquent utiliser le profilage géographique, une technologie de simulation spatiale souvent utilisée par la police et les enquêteurs, notamment dans le cadre de recherches de tueurs en séries.
Développé comme un outil statistique en criminologie, le profilage géographique (GP) prend en compte les emplacements spatiaux liés à des crimes pour identifier les lieux les plus susceptibles d'inclure la résidence du "criminel". Les chercheurs de l'université de Londres affirment que cette technique peut également être utilisée pour identifier les lieux d'origine des espèces invasives, en utilisant leurs emplacements actuels comme base des mesures de lutte ciblée.
Des résultats meilleurs
que pour les autres approches
Les travaux des scientifiques ont été réalisés en deux parties. Dans la première, ils ont utilisé des simulations informatiques pour comparer cette nouvelle technique à d'autres systèmes plus simples, telle que la détermination de la moyenne ou de la médiane spatiale et le calcul du centre des distances minimales, ainsi qu'à un modèle plus sophistiqué d'estimation des noyaux. Le GP a alors obtenu des résultats nettement meilleurs que n'importe laquelle de ces autres approches. Les chercheurs ont ensuite étudié 53 espèces invasives en Grande-Bretagne, allant des invertébrés marins à des arbres ligneux issus d'une grande variété d'habitats, et ont comparé leurs résultats avec les archives du Biological Records Centre (BRC). Dans 52 des 53 cas, le GP s'est montré plus efficace. Pour les auteurs de cette étude, cette technique pourrait donc permettre d'identifier plus facilement la prolifération d'une espèce étrangère et donc de mettre en place des mesures efficaces de façon plus rapide pour les éradiquer.
Pour surveiller et identifier les espèces invasives qui menacent la biodiversité, des chercheurs britanniques ont mis au point un système étonnant basé sur un outil de profilage géographique. Une technique souvent utilisée dans la recherche de... criminels.
La prolifération des espèces invasives est l'une des causes principales de l'érosion de la biodiversité dans le monde. Mais identifier ces espèces pour les empêcher de nuire n'est pas chose aisée. Plusieurs techniques sont utilisées, mais les chercheurs ne parviennent pas toujours à localiser de façon précise les vecteurs d'invasion.
Des scientifiques britanniques de l'université de Londres ont alors mis au point un nouveau système. Dans la revue Ecography, ils expliquent utiliser le profilage géographique, une technologie de simulation spatiale souvent utilisée par la police et les enquêteurs, notamment dans le cadre de recherches de tueurs en séries.
Développé comme un outil statistique en criminologie, le profilage géographique (GP) prend en compte les emplacements spatiaux liés à des crimes pour identifier les lieux les plus susceptibles d'inclure la résidence du "criminel". Les chercheurs de l'université de Londres affirment que cette technique peut également être utilisée pour identifier les lieux d'origine des espèces invasives, en utilisant leurs emplacements actuels comme base des mesures de lutte ciblée.
Des résultats meilleurs
que pour les autres approches
Les travaux des scientifiques ont été réalisés en deux parties. Dans la première, ils ont utilisé des simulations informatiques pour comparer cette nouvelle technique à d'autres systèmes plus simples, telle que la détermination de la moyenne ou de la médiane spatiale et le calcul du centre des distances minimales, ainsi qu'à un modèle plus sophistiqué d'estimation des noyaux. Le GP a alors obtenu des résultats nettement meilleurs que n'importe laquelle de ces autres approches. Les chercheurs ont ensuite étudié 53 espèces invasives en Grande-Bretagne, allant des invertébrés marins à des arbres ligneux issus d'une grande variété d'habitats, et ont comparé leurs résultats avec les archives du Biological Records Centre (BRC). Dans 52 des 53 cas, le GP s'est montré plus efficace. Pour les auteurs de cette étude, cette technique pourrait donc permettre d'identifier plus facilement la prolifération d'une espèce étrangère et donc de mettre en place des mesures efficaces de façon plus rapide pour les éradiquer.
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