Algérie

Le prix de la viande grimpe La baisse de l'offre à l'origine



Le prix de la viande grimpe                                    La baisse de l'offre à l'origine
Les locaux des boucheries d'Alger n'affichaient pas un engouement de la part des acheteurs qui sont vite dissuadés par les prix des viandes, en raison d'une forte hausse enregistrée ces deux derniers mois que les professionnels imputent essentiellement à une baisse de l'offre.
Les locaux des boucheries d'Alger n'affichaient pas un engouement de la part des acheteurs qui sont vite dissuadés par les prix des viandes, en raison d'une forte hausse enregistrée ces deux derniers mois que les professionnels imputent essentiellement à une baisse de l'offre.
Cette fièvre des prix touche pratiquement toutes sortes de viandes. Ainsi, hormis les quelques acheteurs qui n'hésitent pas à puiser dans leurs bourses pour s'offrir une belle tranche de filet ou du gigot, d'autres se contentent uniquement d'observer les différents types de viandes étalées, à des prix hors de portée du consommateur moyen. .
Les prix des viandes rouges oscillent entre 650 DA avec os et 1.300 DA sans os le kilogramme pour le bovin, avec des sommets atteints par les "parties nobles" notamment le filet qui s'affiche allègrement à 1.600, voire 1.800 DA/kg chez certains commerçants.
Ceux de l'ovin s'affichent, quant à eux, entre 1.115 et 1.250 DA/kg au marché de Birkhadem, alors que les prix se situaient avant le mois de Ramadhan entre une fourchette de 850 à 950 DA/kg. Les prix de gros sont estimés à 750 DA/kg pour la viande bovine et 1.000 à 1100 DA/kg pour la viande ovine. Pour la première fois, quelque 10.000 tonnes de viande ovine congelée, issue de la production nationale, ont été mises sur le marché pendant le mois de jeûne dernier afin d'atténuer la hausse des prix durant cette période de forte consommation. Le nombre important de bêtes sacrifiées pendant l'Aïd, estimé à plus de 4,5 millions de têtes, a contribué à faire chuter l'offre sur le marché. Le cheptel national ovin est estimé à plus de 23 millions de têtes. Le responsable de l'abattoir du Ruisseau, a affirmé que cette structure ne servait pas de point de vente, ce qui est en contradiction avec les propos tenus par des bouchers qui proposent de la viande bovine entre 600 à 800 DA et de 900 à 1000 DA pour l'ovin.
Par ailleurs, les viandes blanches ne sont pas, elles aussi, épargnées par cette fièvre des prix. Elles s'affichent, au marché de Birkhadem et de Bir Mourad Raïs, à 350 DA/kg et à 450 DA/kg pour le poulet vidé. En revanche, les prix de la dinde se sont stabilisés avec des prix variant entre 350 à 550 DA/kg.La filière avicole, qui emploie 300.000 personnes dont 100.000 directs, se caractérise par un taux de mortalité élevé, des élevages vétustes et de taille faible, puisque 85% d'entre eux ont une capacité inférieure à 5.000 sujets. Selon l'Office national des statistiques (ONS), les prix des viandes ont connu, durant les 11 premiers mois de 2011, des hausses de 14,05% pour le poulet et de 4,81% pour le bovin et de 4,02% pour celle de l'ovin, et ce, par rapport à la même période de 2010.
Cette fièvre des prix touche pratiquement toutes sortes de viandes. Ainsi, hormis les quelques acheteurs qui n'hésitent pas à puiser dans leurs bourses pour s'offrir une belle tranche de filet ou du gigot, d'autres se contentent uniquement d'observer les différents types de viandes étalées, à des prix hors de portée du consommateur moyen. .
Les prix des viandes rouges oscillent entre 650 DA avec os et 1.300 DA sans os le kilogramme pour le bovin, avec des sommets atteints par les "parties nobles" notamment le filet qui s'affiche allègrement à 1.600, voire 1.800 DA/kg chez certains commerçants.
Ceux de l'ovin s'affichent, quant à eux, entre 1.115 et 1.250 DA/kg au marché de Birkhadem, alors que les prix se situaient avant le mois de Ramadhan entre une fourchette de 850 à 950 DA/kg. Les prix de gros sont estimés à 750 DA/kg pour la viande bovine et 1.000 à 1100 DA/kg pour la viande ovine. Pour la première fois, quelque 10.000 tonnes de viande ovine congelée, issue de la production nationale, ont été mises sur le marché pendant le mois de jeûne dernier afin d'atténuer la hausse des prix durant cette période de forte consommation. Le nombre important de bêtes sacrifiées pendant l'Aïd, estimé à plus de 4,5 millions de têtes, a contribué à faire chuter l'offre sur le marché. Le cheptel national ovin est estimé à plus de 23 millions de têtes. Le responsable de l'abattoir du Ruisseau, a affirmé que cette structure ne servait pas de point de vente, ce qui est en contradiction avec les propos tenus par des bouchers qui proposent de la viande bovine entre 600 à 800 DA et de 900 à 1000 DA pour l'ovin.
Par ailleurs, les viandes blanches ne sont pas, elles aussi, épargnées par cette fièvre des prix. Elles s'affichent, au marché de Birkhadem et de Bir Mourad Raïs, à 350 DA/kg et à 450 DA/kg pour le poulet vidé. En revanche, les prix de la dinde se sont stabilisés avec des prix variant entre 350 à 550 DA/kg.La filière avicole, qui emploie 300.000 personnes dont 100.000 directs, se caractérise par un taux de mortalité élevé, des élevages vétustes et de taille faible, puisque 85% d'entre eux ont une capacité inférieure à 5.000 sujets. Selon l'Office national des statistiques (ONS), les prix des viandes ont connu, durant les 11 premiers mois de 2011, des hausses de 14,05% pour le poulet et de 4,81% pour le bovin et de 4,02% pour celle de l'ovin, et ce, par rapport à la même période de 2010.


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