Le président tunisien propose la tenue d'un sommet africain Pour plancher sur la situation dans ce pays

La Tunisie a proposé la convocation d'un sommet africain extraordinaire sur la situation en Egypte "pour éviter que la situation dans ce pays ne se dégrade davantage", a annoncé lundi une source officielle tunisienne.La Tunisie a proposé la convocation d'un sommet africain extraordinaire sur la situation en Egypte "pour éviter que la situation dans ce pays ne se dégrade davantage", a annoncé lundi une source officielle tunisienne.
La Tunisie "rejette l'immixtion de l'institution militaire dans la sphère politique" a indiqué le porte-parole officiel de la Présidence de la République, Adnane Mansar au cours d'une conférence de presse sur la situation en Egypte. M. Mansar a fait état d'un entretien du président de la République avec la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma à qui il a proposé la convocation d'un "sommet" africain extraordinaire "pour éviter que la situation en Egypte ne se dégrade davantage" et insisté sur le fait que "la Tunisie compte sur l'Union africaine pour trouver des prémisses de sortie de crise".
Le président tunisien a fait part de sa disposition aux protagonistes égyptiens à entreprendre une mission de bons offices afin d'éviter l'effusion de sang et faire en sorte que l'Egypte ne soit pas livrée à une spirale de violence à grande échelle qui risquerait de la dévaster et de provoquer davantage de victimes, a ajouté M. Mansar.
La Présidence tunisienne déplore la position du secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et la trouve partiale en faveur d'une partie au détriment d'une autre, a encore déclaré Mansar, soulignant que "cette position n'engage ni la Tunisie ni la Ligue des Etats arabes car elle n'a fait l'objet d'aucune concertation". Le Président Marzouki avait condamné recemment la destitution du président égyptien Mohamed Morsi et "l'ingérence de l'institution militaire dans le processus politique en Egypte".
La Tunisie "rejette l'immixtion de l'institution militaire dans la sphère politique" a indiqué le porte-parole officiel de la Présidence de la République, Adnane Mansar au cours d'une conférence de presse sur la situation en Egypte. M. Mansar a fait état d'un entretien du président de la République avec la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma à qui il a proposé la convocation d'un "sommet" africain extraordinaire "pour éviter que la situation en Egypte ne se dégrade davantage" et insisté sur le fait que "la Tunisie compte sur l'Union africaine pour trouver des prémisses de sortie de crise".
Le président tunisien a fait part de sa disposition aux protagonistes égyptiens à entreprendre une mission de bons offices afin d'éviter l'effusion de sang et faire en sorte que l'Egypte ne soit pas livrée à une spirale de violence à grande échelle qui risquerait de la dévaster et de provoquer davantage de victimes, a ajouté M. Mansar.
La Présidence tunisienne déplore la position du secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et la trouve partiale en faveur d'une partie au détriment d'une autre, a encore déclaré Mansar, soulignant que "cette position n'engage ni la Tunisie ni la Ligue des Etats arabes car elle n'a fait l'objet d'aucune concertation". Le Président Marzouki avait condamné recemment la destitution du président égyptien Mohamed Morsi et "l'ingérence de l'institution militaire dans le processus politique en Egypte".