Algérie

Le pourrissement



Le secteur de l'éducation ne s'est jamais trouvé dans une impasse comme celle d'aujourd'hui. Pis, la situation risque de persister, voire de se dégrader, devant l'échec des multiples tentatives de médiation et de dialogue.Le secteur de l'éducation ne s'est jamais trouvé dans une impasse comme celle d'aujourd'hui. Pis, la situation risque de persister, voire de se dégrader, devant l'échec des multiples tentatives de médiation et de dialogue.
La dernière en date remontant à dimanche soir où la rencontre entre Benghabrit et les cinq syndicats autonomes, s'est soldée par l'absence d'un accord. Et du coup l'Intersyndicale a décidé de maintenir son mot d'ordre de grève pour les deux journées du 20 et 21 février. Pour sa part, le Cnapeste, qui est aussi engagé dans une bataille de leadership dans le secteur de l'Education, persiste et signe, en faisantporter le chapeau de la situation aux responsables du ministère et particulièrement à la ministre dont il veut la tête. C'est que les mesures coercitives prises à l'encontre des enseignants-grévistes affiliés à ce syndicat, comme les retenues sur salaires, les mises en demeure, l'interdiction d'accès auxétablissements, n'ont pas eu l'effet dissuasif escompté.
Bien au contraire, le Cnapeste a appelé samedi ses adhérents "à la résistance", laissant néanmoins ouverte la voie "pour un dialogue sans conditions préalables". Devant l'obstination de ce syndicat à aller jusqu'au bout de sa démarche, une décision extrême, à savoir sa dissolution pure et simple est envisagée sérieusement par les autorités, selon une source auministère de l'Education.
"La dissolution, qui sera prononcée par laJustice va s'appuyer sur l'arrêt rendu le 30 janvier déclarant - illégale - la grève, dès lors qu'il n'existe pas dans les lois régissant les relations de travail de grève illimitée", explique notre source.
Le sort du Cnapeste entre les mains des pouvoirs publics
Le conseiller au ministère de l'Education nationale, Mohamed Chaïb Draa Tani, a indiqué, hier que "le sort du Cnapeste est entre les mains des pouvoirs publics" tout en soulignant cette même organisation ne respecte pas les lois de la République. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le conseiller au ministère de l'Education a rappelé que la réglementation sera appliquée dans toute sa rigueur à l'encontre des enseignants- grévistes.
Il a, à ce propos, précisé qu'aujourd'hui quelque 19.000 enseignants-grévistes affiliés au syndicat du Cnapeste seront licenciés s'ils persistent dans leur mouvement de grève.
Le calendrier scolaire sera respecté
Le calendrier scolaire sera respecté en dépit du mouvement de grève enclenché notamment dans les wilayas de Blida et Béjaïa, a encore une fois affirmé Mohamed Chaïb Draa Tani, réitérant la disponibilité de la tutelle au "dialogue conformément à la loi". "Le calendrier scolaire annoncé au début de l'année sera respecté", a déclaré à la Radio nationale, Mohamed Chaib Draa Elthani, conseiller au ministère, assurant "que toutes les dispositions et organisationnelles ontété prises pour garantir la scolarité des élèves et rattraper le retard causé par le débrayage", notamment dans les wilayas de Blida et Béjaïa.
Outre la mise en oeuvre de méthodes pédagogiques adaptées à ce genre de situation, "nous avons eu recours à des enseignantsvacataires, à des enseignants à la retraite et à des inspecteurs pour prendre en charge la scolarité des élèves", a-t-il expliqué, évoquant également un réaménagement des emplois du temps.
Pour le même responsable, "il n'y aura pas d'année blanche pour la simple raison que le taux de suivi de la grève n'a pas dépassé les 4,65 % au niveau national". 4,65 % soit 19.000 sur les 460.000 qui observent ce mouvement de protestation. Dans lemême sillage, il a soutenu que le nombre de jours de grève à Blida est de 54 jours, 34 jours à Béjaïa et 14 jours à l'échelle nationale.
Et qu'un plan de rattrapage de ces cours non dispensés est déjà lancé tout en reconnaissant que le remplacement des enseignants grévistes est confronté à la résistance des syndicalistes dans certains établissements. Chaïb Draa Tani a également averti que les grévistes sont tentés d'impliquer les élèves dans ce conflit. Il a, enfin, réitéré la disponibilité du ministère de l'éducation à l'ouverture du dialogue avec le Cnapeste à une seule condition qu'il gèle son mouvement de grève.
La dernière en date remontant à dimanche soir où la rencontre entre Benghabrit et les cinq syndicats autonomes, s'est soldée par l'absence d'un accord. Et du coup l'Intersyndicale a décidé de maintenir son mot d'ordre de grève pour les deux journées du 20 et 21 février. Pour sa part, le Cnapeste, qui est aussi engagé dans une bataille de leadership dans le secteur de l'Education, persiste et signe, en faisantporter le chapeau de la situation aux responsables du ministère et particulièrement à la ministre dont il veut la tête. C'est que les mesures coercitives prises à l'encontre des enseignants-grévistes affiliés à ce syndicat, comme les retenues sur salaires, les mises en demeure, l'interdiction d'accès auxétablissements, n'ont pas eu l'effet dissuasif escompté.
Bien au contraire, le Cnapeste a appelé samedi ses adhérents "à la résistance", laissant néanmoins ouverte la voie "pour un dialogue sans conditions préalables". Devant l'obstination de ce syndicat à aller jusqu'au bout de sa démarche, une décision extrême, à savoir sa dissolution pure et simple est envisagée sérieusement par les autorités, selon une source auministère de l'Education.
"La dissolution, qui sera prononcée par laJustice va s'appuyer sur l'arrêt rendu le 30 janvier déclarant - illégale - la grève, dès lors qu'il n'existe pas dans les lois régissant les relations de travail de grève illimitée", explique notre source.
Le sort du Cnapeste entre les mains des pouvoirs publics
Le conseiller au ministère de l'Education nationale, Mohamed Chaïb Draa Tani, a indiqué, hier que "le sort du Cnapeste est entre les mains des pouvoirs publics" tout en soulignant cette même organisation ne respecte pas les lois de la République. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le conseiller au ministère de l'Education a rappelé que la réglementation sera appliquée dans toute sa rigueur à l'encontre des enseignants- grévistes.
Il a, à ce propos, précisé qu'aujourd'hui quelque 19.000 enseignants-grévistes affiliés au syndicat du Cnapeste seront licenciés s'ils persistent dans leur mouvement de grève.
Le calendrier scolaire sera respecté
Le calendrier scolaire sera respecté en dépit du mouvement de grève enclenché notamment dans les wilayas de Blida et Béjaïa, a encore une fois affirmé Mohamed Chaïb Draa Tani, réitérant la disponibilité de la tutelle au "dialogue conformément à la loi". "Le calendrier scolaire annoncé au début de l'année sera respecté", a déclaré à la Radio nationale, Mohamed Chaib Draa Elthani, conseiller au ministère, assurant "que toutes les dispositions et organisationnelles ontété prises pour garantir la scolarité des élèves et rattraper le retard causé par le débrayage", notamment dans les wilayas de Blida et Béjaïa.
Outre la mise en oeuvre de méthodes pédagogiques adaptées à ce genre de situation, "nous avons eu recours à des enseignantsvacataires, à des enseignants à la retraite et à des inspecteurs pour prendre en charge la scolarité des élèves", a-t-il expliqué, évoquant également un réaménagement des emplois du temps.
Pour le même responsable, "il n'y aura pas d'année blanche pour la simple raison que le taux de suivi de la grève n'a pas dépassé les 4,65 % au niveau national". 4,65 % soit 19.000 sur les 460.000 qui observent ce mouvement de protestation. Dans lemême sillage, il a soutenu que le nombre de jours de grève à Blida est de 54 jours, 34 jours à Béjaïa et 14 jours à l'échelle nationale.
Et qu'un plan de rattrapage de ces cours non dispensés est déjà lancé tout en reconnaissant que le remplacement des enseignants grévistes est confronté à la résistance des syndicalistes dans certains établissements. Chaïb Draa Tani a également averti que les grévistes sont tentés d'impliquer les élèves dans ce conflit. Il a, enfin, réitéré la disponibilité du ministère de l'éducation à l'ouverture du dialogue avec le Cnapeste à une seule condition qu'il gèle son mouvement de grève.
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