Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a réclamé hier des «pourparlers directs» avec le gouvernement en vue de la réconciliation, refusant d'être mis sur le même plan que de petites formations pro-Gbagbo participant au dialogue. «Le pouvoir n'a nullement l'intention d'avoir des pourparlers directs avec le FPI en tant que contre-pouvoir institutionnel. Il semble préférer les coups de «pub», affirme le parti dans un communiqué. Le 13 juillet, le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou avait reçu les dirigeants du FPI pour tenter de relancer un difficile dialogue après un regain de tensions, plus d'un an après la fin d'une crise meurtrière. Au lieu des «échanges sur nos préoccupations, le gouvernement a préféré remettre un document dans lequel il invite le FPI à s'inscrire dans le «cadre permanent de dialogue» récemment créé, indique l'ex-parti au pouvoir. Fin avril, le gouvernement a institué cette structure censée être le cadre des discussions avec l'opposition. Mais le FPI, qui ne veut pas être traité à l'égal des petites formations pro-Gbagbo qui y participent, avait réclamé un «dialogue direct» avec le pouvoir et refusé de rejoindre le «cadre permanent de dialogue».
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Posté Le : 18/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com