Algérie

Le Paco fait sa toilette




En quête d’un nouveau standing A la Maison de la culture Zeddour Brahim, l’effervescence inhabituelle qui règne actuellement ne peut échapper à l’attention du visiteur. A l’intérieur de l’édifice, des équipes d’entretien s’affairent, depuis quelques semaines déjà, à relooker le bâtiment, qu’on qualifiait de Palais par euphémisme et qui présentait des signes évidents de décrépitude. Une opération salutaire de lifting et de réhabilitation est en cours. L’aspect général de l’édifice donnait beaucoup plus l’aspect d’un lugubre corridor plus propice aux flâneries qu’au développement d’activités culturelles probantes. Cette nécessaire opération de toilettage et de réhabilitation aura été accélérée à la faveur d’une coïncidence qui aurait pu s’avérer désastreuse pour cette infrastructure culturelle, des affaissements consécutifs au creusement des fondations d’un important centre commercial mitoyen. Le ministère a pu être sensibilisé sur cette situation et une enveloppe financière a été débloquée pour la prise en charge des travaux de transformation de ce patrimoine. C’est ainsi que les murs des différents étages ont été repeints. Au rez-de-chaussée, de larges embrasures ont été fermées et remplacées par des portes pour gagner des espaces utiles qui serviront à de nouvelles activités. Sur le premier palier de l’escalier qui mène aux étages supérieurs, un grand portrait en céramique du moudjahid Zeddour Brahim, qui a donné son nom à la Maison de la culture, accueille le visiteur et une immense porte vitrée est venue embellir l’entrée de l’édifice. La nouveauté de taille, qui mérite d’être soulignée, a consisté en la remise en état de toute l’installation électrique et le remplacement des lampes nues par des lustres plus appropriés qui donnent plus d’éclat et confèrent un tout autre standing au lieu. Une réfection qui fera oublier aux habitués de cet espace les fréquentes et inopportunes pannes de courant ou les spectacles dans le noir, comme lors de la célébration d’une certaine journée de l’artiste. Le seul point noir, qui fait jaser les inconditionnels du Paco qui reprochent aux gestionnaires d’avoir privilégié l’aspect protocolaire, demeure l’installation, dans un espace habituellement ouvert, du contrôle du public par l’aménagement d’un box d’informations avec hôtesse.





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