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Le ministère de la Santé donne son aval pour une nouvelle molécule



Le ministère de la Santé donne son aval pour une nouvelle molécule
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a donné son aval pour l'introduction d'une nouvelle molécule destinée au traitement des tumeurs non résécables localement avancées ou métastatiques de l'adulte qui touchent le tube digestif et le pancréas ainsi que les poumons.Lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, le groupe Ipsen Pharma a annoncé que les autorités sanitaires algériennes ont approuvé cette nouvelle indication, à savoir la molécule Lanreotide LP 120 mg. Selon Adlane Soudani, directeur général d'Ispen Algérie, cette nouvelle indication a été octroyée sur la base des résultats de l'étude Clarinet, qui ont démontré une diminution de 53% du risque de progression de la maladie ou de décès chez les patients traités par la Lanreotide.Selon le professeur Mohamed Oukal, endocrinologue au CHU de Béni Messous, la tumeur neuroendocrine représente 1% des cancers en Algérie, soit 150 à 200 nouveaux cas par an. Il a expliqué qu'il s'agit d'un ensemble d'infections hétérogènes à lente évolution (entre 15 et 20 ans). « Les symptômes sont les bouffées de chaleur, les rougeurs sur le visage, les diarrhées et les éruptions cutanées », a-t-il précisé. La maladie peut être diagnostiquée par examen biologique et par imagerie (IRM, scanner, radio). Le professeur Bounedjar, endocrinologue au CHU de Blida, a précisé que cette maladie touche un cas sur 100.000 habitants. Selon lui, un total de 1.000 Algériens en est atteint actuellement. « Il s'agit d'une maladie rare et dont les causes sont méconnues », a-t-il souligné. Raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, « le but du traitement n'est pas d'éliminer la maladie ni les métastases mais de contrôler l'évolution tumorale et de maintenir le patient en vie grâce à des injections mensuellesintramusculaires ».Selon les spécialistes, cette maladie touche aussi bien les hommes que les femmes et se manifeste dans la plupart des cas chez le sujet jeune. Dans certaines situations, la maladie peut être suivie et observée. Ce n'est que dans les cas dits « agressifs » (évolution rapide), qu'un traitement thérapeutique est nécessaire. L'extension de l'indication en Algérie a eu lieu en même temps qu'en en France et à moins d'une année après les USA.





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