Le MCO lâche Hamia, en attendant Chouiter

à défaut de grives, l'on se contentera de merles. L'adage fort populaire s'adapte exactement à l'actuelle démarche du Mouloudia d'Oran qui, ne pouvant s'assurer de noms ronflants du circuit national faute de moyens financiers conséquents, se rabat sur d'éventuels intéressants potentiels de la région ouest en leur faisant signer des pré-contrats. Après Imaniouen et Berkat (IS Tighennif), c'était, avant-hier, au tour du milieu de terrain de l'ASMO Abdelkader Boutiche de signer le fameux document, sans aucune valeur juridique précisons-le, pour démontrer son entière prédisposition à rejoindre les rangs du MCO l'été prochain. En attendant, la direction oranaise tente, par tous les moyens légaux, de convaincre son attaquant Chouiter de signer son bon de sortie sans bénéficier d'indemnités de départ comme le souhaite le principal intéressé."Il a empoché deux mensualités, soit 280 millions de centimes, avant l'entame du championnat sans jamais justifier cet argent. Il n'a que très peu joué et n'a jamais été en mesure de justifier sa réputation, encore moins son salaire. Il ne veut, toutefois, pas résilier son contrat à l'amiable et exige de bénéficier d'une grosse somme d'argent pour nous libérer une licence. On verra comment évoluera ce dossier dans les jours à venir", s'agacera, à son propos, un membre de la direction mouloudéenne, citant en exemple "l'avant-centre Hamia qui a accepté de restituer 100 millions de centimes pour bénéficier de sa lettre de libération".
Dans un autre registre, le centre-ville d'Oran connaîtra demain en début d'après-midi une autre "descente" des supporters du Mouloudia qui prévoient une "marche populaire pour exhorter les autorités à tenir leur engagement fait voilà sept longues années et permettre au MCO de bénéficier d'une société étatique à l'instar du MCA, du CSC, de la JSS et du CRB".
L'appel à "a révolte via une marche" semble avoir un écho favorable auprès du public mouloudéen, toutes tendances confondues, notamment après le "OK" donné par les différents groupes d'Ultras pour se "joindre à la masse".

Rachid BELARBI