Le marché couvert sera réhabilité

Livré à lui-même et aux aléas du temps, il est en souffrance depuis près de trois décennies.Une importante infrastructure commerciale, bien de l'Etat, implantée à la cité UV 200 de Sidi Amar (daïra d'El-Hadjar, Annaba), est en souffrance depuis près de 3 décennies, apprend-on auprès des membres de l'exécutif de la wilaya. Bien qu'il soit livré à lui-même et aux aléas du temps, ce marché couvert de trois étages, composé d'une centaine de stands, demeure encore en très bon état. Réalisé dans les années 90 au c?ur de Sidi Amar, mais qui n'a jamais fonctionné pour des raisons apparemment bureaucratiques, celui-ci sera réhabilité, modernisé et attribué aux commerçants illicites qui squattent la place publique du centre-ville de la commune, une cité-dortoir issue au lendemain de la réalisation du complexe sidérurgique d'El-Hadjar. C'est la décision finale qui a été prise mercredi dernier par le wali de Annaba, à l'issue d'une visite d'inspection sur le site abritant cette infrastructure commerciale, l'une des plus importantes et modernes réalisées jusqu'ici dans la wilaya de Annaba.
Ce marché a été l'objet la semaine écoulée d'une visite d'inspection et d'un rapport bien détaillé d'une commission de l'APW. Une décision urgente a été prise afin que les travaux de rénovation des box de cette infrastructure commerciale soient livrés dans un délai court. Ceci doit permettre, par ailleurs, aux pouvoirs publics de mettre un terme au commerce illicite, point noir depuis des années de cette commune et dont les abords des plus importantes places publiques de la commune sont squattés par le commerce informel, notamment des fruits et légumes. À ce sujet, les élus de l'APC de Sidi Amar ont été chargés de procéder dans les meilleurs délais au recensement des commerçants, afin de les transférer vers ce marché.
Dans une déclaration à la presse, le chef de l'exécutif dira : "Ce marché doit être réhabilité et ouvert aux habitants. En plus, cela entre dans le cadre de la lutte contre le commerce informel." "Une fois réceptionnée, a-t-il averti les responsables locaux, ne tolérerai la présence d'aucun commerce en dehors de cette infrastructure."
Pour leur part, les élus croient dur comme fer qu'une fois ouvert, ce marché sera une bouffée d'oxygène pour la ville, totalement prise en otage par les tenants du commerce informel, lequel a causé à l'environnement de séreuses entraves. D'ailleurs, continuellement, les habitants se plaignent de la détérioration non-stop de leur quartier et ne cachent pas leur amertume.
B. BADIS