Algérie

Le FNA dans la cour des grands



Un est proche de la société qui veut sortir de la crise politique, économique et sociale algérienne, selon Moussa Touati. S?il y a un parti politique qui ne manque pas de réaliser des surprises dans les élections, c?est bien le Front national algérien (FNA). Celui-ci vient de confirmer à travers le double scrutin de jeudi dernier son repositionnement sur l?échiquier politique algérien en se classant à la 3e place, avec 1578 sièges pour le renouvellement des APC et à la 4e place avec 277 sièges pour les APW. Pour les APC, il se classe juste derrière les deux habituelles formations politiques, le RND et le FLN, qui ont raflé la majorité des suffrages dans ce scrutin. Le FNA a déjà obtenu 145 APC. Cela sans compter les recours que devra introduire le FNA pour les communes dont son parti est en ballottage avec d?autres formations politiques. Le président du parti qui s?exprimait hier lors d?une conférence de presse, au CIP, a expliqué cette « poussée » de son parti par le fait que « le FNA parle le langage du peuple algérien, mais pas un langage importé à cette société ». Pour lui, le fruit de ces « bons » résultats de son parti vient du fait que « le FNA est un jeune parti, ambitieux et réformateur qui ?uvre pour restituer à son peuple son pouvoir ». Il est aussi le fruit « du militantisme continu des militants depuis la création du parti en 1999 ». Un parti qui a su, selon lui, « convaincre à travers son discours politique dans les différents meetings, animés à travers le pays, et faire rallier à ses idées ». « Des idées qui s?inspirent de la plate-forme du 1er novembre 1954 », précise le premier responsable du FNA. Il explique aussi la percée de son parti dans les assemblées élues par « les nombreux meetings animés à travers toutes les wilayas du pays et où nous n?avons pas cessé de convaincre la population algérienne de se rallier aux idées du FNA qui sont celles de défendre leurs intérêts ». Selon Touati, « le FNA est le plus proche de la société marginalisée, celle qui veut sortir de la crise politique, économique et sociale algérienne ». Pour lui, son parti répond à la société marginalisée, contrairement à « certains partis qui ont des militants fonctionnaires, mais au sein du FNA, il n?y a pas de militants fonctionnaires, il y a des militants d?idées ». « Nous ne sommes pas concernés par la crise de parti mais une crise de la société algérienne qui cherche à faire valoir ses droits », dit-il plus loin. Avant de trancher : « C?est la différence entre nous et les autres. » Pour lui, « si les autres ont des crises, c?est parce qu?ils veulent s?arracher certains postes, alors que nous cherchons une Algérie pour tous les Algériens ». Il faut dire que Moussa Touati est l?un des leaders politiques qui ont le plus exploité le créneau social et économique du « changement », allant jusqu?à proposer « un changement radical » à la tête des assemblées élues.
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