Algérie - A la une

Le financement des projets économiques en débat


En présence des représentants des différentes banques, des entreprises économiques et des chercheurs, le sujet a été abordé dans les moindres détails.Les applications financières modernes en Algérie ont été au c?ur des travaux du 1er Salon national organisé, jeudi dernier, par la chambre de commerce et d'industrie Sufat de la wilaya de Aïn Témouchent, conjointement avec la section de recherche des finances modernes et des défis du développement de l'université 2 d'Oran, en présence des représentants des différentes banques, des entreprises économiques ainsi que des chercheurs et autres universitaires qui ont abordé le sujet dans ses détails avec de plus amples explications sur le financement des activités économiques et les différents avantages et autres services offerts pour soutenir l'investissement local dans les différents domaines. Plusieurs communications ont été programmées lors de cette journée d'étude scientifique, présentées par des professeurs universitaires et les représentants des institutions bancaires et d'assurances islamiques invitées pour la circonstance, à l'image d'Al Salam Bank Algérie, El-Baraka Bank et la société d'assurance Es Salem (Takaful). Pour Dr Hakmi Bouhafs, professeur à l'université 2 d'Oran qui a présidé la conférence, le sujet de la finance moderne, qui est d'actualité, est très important dans notre pays en raison de la pression qui pèse sur le trésor public lorsqu'il s'agit de financer les projets économiques et la lourde charge que subissent les institutions bancaires traditionnelles. "C'est pourquoi les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place des mécanismes et des règles fondamentales à travers le financement autre que celui traditionnel à travers l'ouverture d'Al Salam Bank, El-Baraka Bank et Es Salam assurance (Takaful) qui sont considérées comme un complément aussi bien pour le financement des activités économiques que pour l'épargne des ménages à travers de nouvelles assiettes", a-t-il indiqué. Ce qui suscitera sans aucun doute une concurrence entre les banques traditionnelles et les nouvelles institutions bancaires dans le financement moderne à travers des avantages conséquents et autres services innovants et de qualité, dont profitera l'investisseur.
De son côté, Sofiane Djebaïli, directeur commercial d'Es Salam Bank Algérie, a indiqué que ce genre de rencontre permettra d'expliquer les méthodes de financement des opérations, à tout ce qui touche à l'épargne, mais aussi dans le but de participer au développement de l'économie nationale à travers la résorption, par exemple, de l'argent qui circule dans l'informel loin du circuit bancaire traditionnel. "On tente à chaque fois de lancer de nouveaux produits attractifs et modernes selon la charia islamique et qui répondent aux besoins de la société", a-t-il ajouté. Quant à Kouaïbiche Adda El-Hadj, le représentant d'El-Baraka Bank Algérie, il a abordé le thème de la finance islamique. "El-Baraka Bank a de grandes perspectives à l'avenir pour que les finances islamiques soient développées pour répondre aux besoins de l'investisseur algérien et des particuliers, et ce, à travers les nombreux avantages accordés pour des opérations de financement des projets d'habitats, à l'exemple de la promotion immobilière ou dans d'autres secteurs, notamment celui du tourisme, dans l'hôtellerie et des villages touristiques avec des produits innovants en adéquation avec les besoins de l'investisseur algérien." Le financement autre que celui traditionnel des projets économiques a constitué l'axe principal lors de ce 1er Salon national sur la finance moderne en Algérie, qui a mis en exergue l'aspect de la concurrence menée par les différentes banques algériennes pour offrir les meilleurs services dans le domaine du financement et du soutien de l'investissement. Dr Abdallah Benmansour, professeur universitaire en économie à Aboubakr-Belkaïd (Tlemcen), a indiqué que la finance islamique se fait une place dans les systèmes financiers et des méthodes de financement, mais aussi dans les universités européennes et occidentales et des centres de recherches, et ce, contrairement à notre pays qui accuse un très grand retard dans ce domaine.
M. LARADJ
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