Algérie

Le désarroi des bénéficiaires endettés



Des dizaines de bénéficiaires de projets de l'Ansej et de la Cnac des communes d'El Haouche, d'Ain Naga et de Sidi Okba, situées à l'est de la ville de Biskra, se sont rassemblés, hier matin avec leurs engins et véhicules de transport, au centre-ville de Sidi Okba, pour exprimer leur désarroi et demander un délai supplémentaire pour s'acquitter de leurs dettes contractées auprès des banques. Ayant créé leurs entreprises de travaux publics, de transport de marchandises, de gestion de chambres froides et autres activités entre 2012 et 2015, ces jeunes se disent pris à la gorge par leurs créanciers.Ils assurent qu'ils sont au chômage technique et que leurs insignifiants chiffres d'affaires ne leur permettent même pas de faire vivre leurs familles et encore de pouvoir rembourser dans l'immédiat les crédits et de s'acquitter des sommes réclamées par le fisc et la Casnos. Beaucoup d'entre eux font l'objet de plaintes judiciaires pour non-remboursement de leurs créances, a-t-on appris.
«Malgré l'aide financière et le soutien administratif et technique dont nous avons bénéficié, nous sommes au bord de la faillite et il nous est impossible de rembourser nos dettes, car nous n'avons jamais reçu de marchés et de projets de la part des institutions et des municipalités qui devraient nous réserver 20% de leurs offres conformément à la réglementation. Nous souhaitons des solutions concertées et la révision de notre statut d'entrepreneurs et d'investisseurs en celui de chômeurs ou de chefs d'entreprise au bord de la faillite», a expliqué l'un des concernés. Ces jeunes interpellent le Premier ministre afin de les aider à régulariser leurs situations financières et professionnelles.
À noter que certains d'entre eux se retrouvent dans des situations inextricables du fait qu'ils n'arrivent pas à rentabiliser leurs entreprises tandis que d'autres ont vendu leurs matériels et parfois dilapidé leurs capitaux, souligne-t-on.





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