Algérie

Le civisme n'est pas au programme



Le civisme n'est pas au programme
Le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment sa loi. Il s'agit donc du respect de la "chose publique" et de l'affirmation personnelle d'une conscience politique.Le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment sa loi. Il s'agit donc du respect de la "chose publique" et de l'affirmation personnelle d'une conscience politique.Le civisme implique donc la connaissance de ses droits comme de ses devoirs vis-à-vis de la société. Le respect est une attitude d'acceptation, de consentement et de considération, souvent codifiés, envers une personne, une chose ou une idée. Et quant elle ne tient plus, on dira qu'il y a une crise de civisme. Telles est situation dans les nouvelles cités AADL et logements sociaux que nous avons visités.La joie d'habiter un logement flambant neuf avec des structures d'accompagnement idoines a vite laissé place à la désolation. Livrées il y a quelques années seulement, ces cités tant souhaitées et tant attendues et surtout qu'on n'a pas encore terminé de payer, laissent apparaître des signes de délabrement.La saleté est partout, les espaces verts sont mal entretenus, des ascenseurs toujours en panne, les infiltrations d'eau récurrentes, les paraboles et les moteurs des climatiseurs qui fleurissent sur les balcons, les aires de jeux pour enfants sont détournées de leur vocation pour devenir des parkings payants. Bref, c'est l'anarchie totale.Ce qui devait être, au départ, des cités, où il fait bon vivre, où la propreté des cages d'escalier doit être de rigueur, c'est presque la bidonvilisation. Incivisme des locataires, laxisme des gérants ou des autorités locales, tout le monde fait le même constat sans pouvoir changer la situation d'un iota. Chacun dégage sa responsabilité et pointe le doigt sur l'autre. Au niveau de ces sites, les problèmes liés à la lutte contre le désordre urbain sont devenus un phénomène inquiétant.L'arsenal de dispositions élaboré par les pouvoirs publics pour limiter, voire éradiquer reste insuffisant. De leur côté, quelques résidents se révoltent contre leur impuissance, face à ces problèmes sociaux et sanitaires, en déclarant à l'unanimité que "la situation s'aggrave et le péril nous paraît si grand que nous estimons nécessaire de reprendre ici certaines de nos idées déjà antérieurement enseignées dans le programme éducatif"."Elles sont très simples et ne font que réactualiser des notions bien connues mais trop souvent perdues de vue", ont-ils précisé. Pour Yacine, universitaire au chômage "c'est un atterrissage forcé pour la plupart des résidants de ces cités. Ces derniers (jeunes) ont quitté leurs quartiers au centre-ville.Au fond, ils ne veulent pas s'y intégrer", a-t-il expliqué. "Mais cela ne justifie pas leur comportement, car le civisme est le sentiment qui fait les bons citoyens. C'est l'attachement à la cité. C'est le sens qu'a un homme de ses responsabilités et de ses devoirs de citoyen", a-t-il ajouté. Son papa rétorque dans le même sens en affirmant que "c'est le dévouement à la chose publique, en vertu duquel chacun, tout en revendiquant son quant-à-soi, estime devoir s'insérer dans une communauté et collaborer à la vie sociale".Devant un vendeur de fruits et légumes, une mère de famille déclare qu'"il n'y a pas de recette spécifique pour enseigner le civisme. L'éducation est un tout. Elle implique, entre autres un minimum de compétence, beaucoup d'amour et de la cohérence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait".Le civisme implique donc la connaissance de ses droits comme de ses devoirs vis-à-vis de la société. Le respect est une attitude d'acceptation, de consentement et de considération, souvent codifiés, envers une personne, une chose ou une idée. Et quant elle ne tient plus, on dira qu'il y a une crise de civisme. Telles est situation dans les nouvelles cités AADL et logements sociaux que nous avons visités.La joie d'habiter un logement flambant neuf avec des structures d'accompagnement idoines a vite laissé place à la désolation. Livrées il y a quelques années seulement, ces cités tant souhaitées et tant attendues et surtout qu'on n'a pas encore terminé de payer, laissent apparaître des signes de délabrement.La saleté est partout, les espaces verts sont mal entretenus, des ascenseurs toujours en panne, les infiltrations d'eau récurrentes, les paraboles et les moteurs des climatiseurs qui fleurissent sur les balcons, les aires de jeux pour enfants sont détournées de leur vocation pour devenir des parkings payants. Bref, c'est l'anarchie totale.Ce qui devait être, au départ, des cités, où il fait bon vivre, où la propreté des cages d'escalier doit être de rigueur, c'est presque la bidonvilisation. Incivisme des locataires, laxisme des gérants ou des autorités locales, tout le monde fait le même constat sans pouvoir changer la situation d'un iota. Chacun dégage sa responsabilité et pointe le doigt sur l'autre. Au niveau de ces sites, les problèmes liés à la lutte contre le désordre urbain sont devenus un phénomène inquiétant.L'arsenal de dispositions élaboré par les pouvoirs publics pour limiter, voire éradiquer reste insuffisant. De leur côté, quelques résidents se révoltent contre leur impuissance, face à ces problèmes sociaux et sanitaires, en déclarant à l'unanimité que "la situation s'aggrave et le péril nous paraît si grand que nous estimons nécessaire de reprendre ici certaines de nos idées déjà antérieurement enseignées dans le programme éducatif"."Elles sont très simples et ne font que réactualiser des notions bien connues mais trop souvent perdues de vue", ont-ils précisé. Pour Yacine, universitaire au chômage "c'est un atterrissage forcé pour la plupart des résidants de ces cités. Ces derniers (jeunes) ont quitté leurs quartiers au centre-ville.Au fond, ils ne veulent pas s'y intégrer", a-t-il expliqué. "Mais cela ne justifie pas leur comportement, car le civisme est le sentiment qui fait les bons citoyens. C'est l'attachement à la cité. C'est le sens qu'a un homme de ses responsabilités et de ses devoirs de citoyen", a-t-il ajouté. Son papa rétorque dans le même sens en affirmant que "c'est le dévouement à la chose publique, en vertu duquel chacun, tout en revendiquant son quant-à-soi, estime devoir s'insérer dans une communauté et collaborer à la vie sociale".Devant un vendeur de fruits et légumes, une mère de famille déclare qu'"il n'y a pas de recette spécifique pour enseigner le civisme. L'éducation est un tout. Elle implique, entre autres un minimum de compétence, beaucoup d'amour et de la cohérence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait".





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