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Le chaudron bouillonne à oran



Le chaudron bouillonne à oran
La bataille s'annonce chaude et pleine de surprisesC'est l'imbroglio et les peaux de...bananes. La maison du vieux parti commence-t-elle à prendre feu'Si rien d'une telle information n'est encore confirmé, la guerre de tranchées est toutefois ouverte. Ses batailles sont menées en sourdine tandis que la plaie risque de devenir béante, les élections législatives de 2017 obligent! Tout compte fait, l'actuel ministre de la Santé, qui ouvre les appétits pour une telle course, décape également la voie minée et sinueuse menant vers l'hémicycle de Zighoud-Youcef. Sa dernière visite de travail qu'il a rendue récemment à Oran tout en faisant un saut à la mouhafadha d'Oran n'a pas été du goût de plusieurs cadres se préparant d'ores et déjà à porter leur candidature à la députation dont l'actuel député représentant la wilaya d'Oran à l'Assemblée populaire nationale, Abdelkader Hadjoudj.Ce dernier, à en croire ses proches, aurait très mal apprécié ce qui est localement qualifié d'«intrusion» du ministre dans les affaires locales du parti en prenant part à la cérémonie d'installation du responsable de la communication de la mouhafadha d'Oran. Le ministre a été accueilli chaleureusement par des cadres locaux du parti, des élus, mais aussi par des membres du comité central, des personnalités locales ainsi que par la personne du mouhafadh d'Oran, M.Dinar.Abdelkader Hadjoudj, pour contrecarrer une telle offensive opérée par le ministre, n'a rien trouvé de mieux à faire que de passer à la démonstration de force en réunissant, samedi, des cadres locaux du parti dans la mouhafadha concernée. Dans une telle rencontre, le député, ambitionnant de reconduire sa candidature pour un autre mandat en guidant la liste du FLN d'Oran, n'aurait pas dissimulé son mécontentement quant à l'accueil exceptionnel qui a été réservé par les représentants locaux du parti au ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf.Dans le tas, les femmes du FLN ne sont pas, elles aussi, en reste de cette bataille qui s'annonce d'ores et déjà...à la fois chaude et pleine de surprises, bonnes mais beaucoup de celles-ci sont à la fois mauvaises et fâcheuses.Dans ce cadre, des femmes députées d'Oran (du FLN) se mobilisent ces jours-ci pour faire face, elles aussi, à une représentante de Mascara à l'Assemblée populaire nationale. Celle-ci est, telle que constaté par plus d'un, susceptible de bousculer sérieusement les représentantes d'Oran se préparant d'ores et déjà à s'inscrire dans la course électorale prévue pour le printemps de 2017. Pour ce faire, ces femmes n'affichent pas leur volonté quant à lâcher du lest en ne tolérant aucunement qu'elles soient bousculées dans leur fief, Oran. Ce n'est pas tout. Dans l'une de ses dernières éditions, le journal arabophone El Hayat annonce qu'un mouvement de redressement devant venir à bout de Saâdani est en constitution dans la wilaya d'Oran.Celui-ci, tel que détaillé par le même journal, est guidé par le plus vieux militant et ancien cadre de l'Unja, Ahmed Khelifi. Après avoir disparu de la circulation pendant de longues années, celui-ci revient de loin pour organiser et encadrer les troupes locales. L'on parle de bouche à oreille que plusieurs dizaines de militants de plusieurs wilayas de l'Ouest ont rallié la cause de ce meneur d'une telle action, mais pour le moment, la loi de l'omerta prime. Pas un seul mot n'a été soufflé sur une telle action. Bien mieux, l'on observe «insidieusement» la loi du «wait and see» ou encore «attendons pour mieux voir».Pourquoi donc ouvrir un tel front dans un secret total' La discrétion dans l'exercice politique n'a de sens qu'en étant convaincu et rassuré à l'avance que la finalité ambitionnée soit payante, réussie. Aucun des militants du Front de libération nationale ni encore moins ceux du reste des autres formations politiques n'osent franchir la ligne pouvant leur revenir chère ou encore susceptible de nuire à leur carrière politique. La prise de position est, dans la majeure partie des cas, tributaire de la puissance et de la force de frappe du groupe investi dans la dissidence en se rebellant contre un autre clan.Ceci dit, même si le mouvement échoue, aucun de ses meneurs ne risque une quelconque sanction ni encore moins de représailles. C'est d'ailleurs une telle politique qui prévaut dans la maison de l'ex-parti unique, du moins à Oran où l'exercice politique est jonché de tous les coups...bas. L'imbroglio frappe le vieux parti. Qui croit qui' Qui peut miser sur qui' Militer en toute confiance n'est pas un simple jeu. En effet, des militants du vieux parti, notamment ceux qui ambitionnent de propulser de l'avant leur carrière politique, ont la peau...dure surtout lorsqu'il s'agit des dividendes à tirer.Boudiaf tête de liste'Pour les observateurs locaux et les connaisseurs des rouages de l'exercice politique, le ministre de la Santé, tel qu'il a été accueilli en tant que personnalité politique, est pressenti comme «étant tête de liste du parti à Oran. Ce n'est donc là qu'une amorce d'une guerre menée en sourdine autour de la personne devant guider la liste du vieux parti lors des prochaines joutes électorales prévues pour le printemps de l'année prochaine. La route menant vers l'hémicycle Zighoud-Youcef est semée d'embûches et de coups bas. D'autant que les premières places de la liste de l'ex-parti sont donc chères. Cela risque de faire enfler davantage la zizanie pouvant marquer, comme il l'a toujours été, le vieux parti.
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