Le bras de fer Sogral-APC continue

Les chauffeurs de taxis ainsi que les commerçants activant à l'ancienne gare routière de Bouira interpellent le wali pour qu'il tranche le projet de réhabilitation de cette gare routière. Cette dernière demeure encore très fréquentée par les voyageurs, mais en parallèle, elle est dans un état d'abandon inquiétant. Elle est livrée à l'insalubrité, au vandalisme des délinquants qui se servent des locaux désaffectés pour s'adonner à toute sorte de vices. Pourtant l'ex-wali de Bouira avait décidé, en 2013, de confier la réhabilitation et la gestion de cette structure qui appartient à la commune à celle-ci et à la Société de gestion des gares routières (Sogral). Depuis, les deux parties, à savoir l'APC de Bouira et Sogral, ne cessent de s'accuser mutuellement de vouloir "retarder" le projet. Selon les responsables de Sogral, ce sont les services de l'APC, qui par un contrat de cession de cette structure jugé "trop contraignant", ne voudraient pas "lâcher" cette station.Cette version nous a été confirmée par certaines sources de l'APC, indiquant que la majorité des élus ne souhaitent pas perdre ce bien communal et à chaque délibération, ils apposent leur veto à la concession de Sogral. Le P/APC de Bouira réfute, quant à lui, cette version, soulignant sur les ondes de la radio locale que c'est Sogral qui ne souhaite plus un contrat concession sur dix dans ans et voudrait un contrat d'au moins vingt ans.R. B.