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Lancement des études pour la réouverture des mines de charbon


Lancement des études pour la réouverture des mines de charbon
En marge de la visite du ministre de l'énergie et des mines, un historique sur le fonctionnement et la production de l'énergie électrique à base de charbon a été présenté.«Nous étudions la possibilité de rouvrir les mines de charbon et d'avoir une centrale électrique qui fonctionnerait au charbon. Ceci permettrait de créer des emplois locaux et d'exploiter cette ressource naturelle», a déclaré Youcef Yousfi, ajoutant que cette possibilité est au stade de l'étude. «Nous allons s'il est possible de produire du charbon et à quel coût», a-t-il ajouté. Est-ce centrale nucléaire ' Non ! C'est une centrale de production d'énergie électrique qui fonctionne avec de la houille (charbon). On dépend toujours du passé qui représente l'histoire et le passage anthropologique dans le temps à travers les âges. Ces moments spatio-temporels retracent une transition dans les rêves qui ont concrétisé une grande production en matière de coke. L'ex-mineur qui est toujours en vie, Chilla Slimane, né le 28 décembre 1918 à Ighzer-Amokrane (Akbou). Il s'installa à Bechar. Recruté dans la compagnie de l' HSO ( Houillère du Sud oranais), le 23 décembre 1942 sous le matricule numéro 9252, jusqu'à 1974. En cette semaine, nous avons contacté ce mineur. Aujourd'hui, il réside à Bechar 'Djedid, C. S. se souvient très bien du parcours de sa carrière où il est passé par toutes les étapes des travaux miniers, manœuvre, boiseur, mineur et chef d'équipe de mineur jusqu'à sa retraite en 1974. Il nous raconte cette réalité qui est pour lui un rêve. Son labeur de 10 heures de travail de taille de charbon dans le sous-sol à Kenadsa dans les différents sièges de mine (siège 1, siège 4, 5, 11, 21, 23, 22 et autres). Au fait, c'est un travail très très pénible, il ajouté que «l'actuelle jeunesse ne peut pas résister même pas deux minutes dans ces conditions et j'appelle ce travail par le travail du pain noir et le salaire d'une journée est 50 centimes de FF». Il a ajouté encore disant qu'«aujourd'hui, tout le monde mange du pain blanc sans se fatiguer. L'équipe de quart pénètre dans le siège. Chaque mineur est équipé d'un lourd équipement qui se compose d'un marteau-piqueur de 15 kg, un casque lourd avec une torche qui pèse 5 kg. Slimane avec ses compagnons se mettent en position couchée sur la courroie comme un tapi roulant, qui les transporte au fond des galeries de la mine pour atteindre 1 000 m de profondeur pour extraire du charbon. L'extraction de cette matière s'effectue à l'aide de la même courroie et de chariots. Après une formation de remblai de houille à la sortie du siège, un autre travail se déroule pour transporter ce tonnage de charbon jusqu'à la voirie pour qu'il soit tamisé et lavé avec de l'eau et sélectionné. Après tout cela, les débris seront agglomérés en forme de cubes. La boue de charbon passe au moulage pour la fabrication de briques de charbon qui serviront après séchage de combustible solide pour les différents usages domestiques. Le charbon se transportait et s'acheminait par voie ferrée pour être commercialisée en Europe. Cette centrale s'est arrêtée dans les années 70. Celle-ci, localisée à Hai-Elinnara, était source d'énergie qui fonctionnait avec de la houille pour produire une puissance d'énergie électrique de 2 mégawatts avec 110 volts pour chaque domicile. A cette époque, 6 alternateurs géants fonctionnaient par les moyens de grandes chaudières fournissant de l'énergie calorifique pour faire tourner ces alternateurs de production. Le bâtiment de cinq étages abritait les alternateurs, les chaudières, les pupitres de commande et d'aiguillage, les salles de contrôle ainsi que l'administration. Ce cylindre géant est de 8 m de diamètre et 60 m de hauteur environ. Il sert de refroidisseur d'eau chaude qui joue le rôle de conducteur de vapeur vers le ciel. Un receveur qui est installé sur ce cylindre collectait l'eau chaude ayant déjà servi pour la production. Sur la le bâtiment, on aperçoit une seule cheminée qui reste parmi les 5 autres qui ont disparu par les mains des hommes ainsi que tout le matériel qui se trouvait à l'intérieur de ce bâtiment. Cette centrale est devenue un vestige historique qui mérite d'être préservé et bien gardé. Cela représente une empreinte purement symbolique de nos ressources qui ont été extirpées par le colonialisme. Aujourd'hui, le charbon est devenu banal et sans valeur avec les énergies renouvelables mais aussi on ne pas négliger les oscillations et les fluctuations du prix du baril de pétrole. Comment peut-on commercialiser nos produits énergétiques d'après les lois de la transformation et le recyclage des matières ' Aujourd'hui Slimane Chilla demande au ministre une hadja ou une omra avec son épouse.
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